Pr Grouto : « Il y a 2 à 3 fois plus de cas de personnes atteintes par le virus ! »

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Illustration : inauguration d’un centre médical à Beth Chémech l’an dernier (avant tout cela), Grouto aux côtés du Ministre de la Santé d’alors, le rav Litsman

« Le système d’hospitalisation est beaucoup plus prêt aujourd’hui, et c’est une chose importante », explique le professeur Itamar Grotto, directeur général adjoint du ministère de la Santé, face à la deuxième vague | Il dit: « Il existe un lien direct entre l’ouverture de l’économie et l’augmentation des cas d’infection. Nous verrons cela en Europe aussi bientôt… « 

Be’hadré ‘Harédim

A la suite de la deuxième vague de la Corona, le gouvernement a décidé d’imposer des restrictions supplémentaires afin d’éradiquer la propagation du virus. Le professeur Itamar Grotto, directeur général adjoint du ministère de la Santé, s’est entretenu avec Golan Jofaz et Anat Davidov sur Radio 103fm au sujet de la nouvelle flambée de corona en Israël et des chiffres de morbidité inquiétants qui ont placé Israël presque au sommet de l’indice d’infection mondial.

Ces derniers temps, un certain nombre de critiques ont été exprimées au sujet de la crise de Corona et de la conduite du ministère de la Santé, selon lesquelles la réaction face à la deuxième vague de l’épidémie n’était pas suffisante. Le professeur Itamar Grotto a expliqué que des mesures préparatoires ont été prises : « Le système d’hospitalisation est beaucoup plus préparé et c’est l’important, car même si nous utilisions les moyens les plus avancés au monde, et on a fait des recherches internationales à ce sujet, il est impossible d’arrêter l’arrivée de la vague dès son ouverture. » Il a ajouté: « Il y a un lien direct entre l’ouverture de l’économie et l’augmentation des cas, nous le verrons également en Europe. Je pense qu’ils nous dépasseront bientôt. »

« Nous savons qu’il n’est pas donné de stopper l’infection de manière absolue, car il y a beaucoup de gens que ne présentent pas de symptômes, mais qui sont atteints par la maladie. Même si nous mettons tous les sujets à risque sous surveillance, il restera deux ou trois fois plus de personnes que nous ne pourrons pas surveiller. Nous travaillons avec les outils que nous avons – et il n’y a pas de solution magique. Nous sommes confrontés à un virus qui est très rusé, un ennemi très dur et nous avons besoin de tous les outils pour fonctionner. Maintenant, la solution radicale est de tout fermer, cela nous aiderait beaucoup, mais nous ne voulons pas y arriver. « 

Cela prendra du temps pour que nous puissions revenir à la routine d’avant…

Le professeur Grotto a reconnu qu’il ne pensait pas que le système de soins de santé ne parvenait pas à gérer la crise. « Dans le cadre de notre capacité à faire face à ce virus, nous devons examiner les succès que nous pouvons obtenir. Les infirmières en épidémiologie, alors qu’il y en a 27 dans la routine, sont une centaine actuellement ». Il a abordé les allégations selon lesquelles les infirmières étaient sous pression et a déclaré que « d’une part, elles font un excellent travail et parviennent à arrêter certains cas, mais quand il y a mille patients potentiels, elles ne peuvent pas atteindre tout le monde ». Selon lui, « le personnel ne résoudra pas ce problème car il y en a quelques milliers que nous ne connaissons pas. Nous ne pouvons pas résoudre le problème seuls. »

L’État d’Israël risque-t-il donc de rentrer en un confinement généralisé ? Le professeur Grotto reconnait que ce n’est pas une option impossible : « Si le système de santé semble s’effondrer, avec une augmentation du nombre de cas de détresse respiratoire non traitables – alors nous devrons y réfléchir à nouveau. Nous essayons constamment d’examiner nos étapes, ce qui se passe aujourd’hui et ce qui se passe demain. Je pense que parfois nous avons besoin de patience, voyons ce qui se passe dans un mois et où nous sommes dans le monde, si nous parvenons à vivre dans la routine imposée par le corona. »

En conclusion, le directeur général adjoint du ministère de la Santé a déclaré qu’à son avis, il faut cesser de parler de «coupables». La vision globale internationale doit également être revue : actuellement, on accuse chaque pays où le taux de malades du corona est en augmentation de corona d’être le responsable. Je pense que nous devons nous rassembler, travailler ensemble, chacun peut apporter sa part. À la fin, nous devons trouver des solutions, et nous trouvons des solutions créatives pour l’ensemble du fonctionnement de l’économie. Notre objectif principal est de voir comment nous pouvons continuer dans une certaine routine, laquelle ne sera pas celle d’avant, c’est un fait établi. « 

Il ajouté que « le maximum doit être fait dans ces endroits durement touchés, et c’est ce que nous avons fait hier ».

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