Procès Azaria : le soldat fixé aujourd’hui sur sa demande d’appel

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Le soldat a été reconnu coupable d’homicide en janvier et condamné à 18 mois de prison ferme

Le soldat franco-israélien Elor Azaria condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir abattu un terroriste palestinien neutralisé l’an dernier, sera fixé ce mercredi sur sa demande d’appel.

Azaria devait commencer à purger sa peine le 5 mars, mais une cour d’appel militaire a accepté la demande de la défense de repousser son emprisonnement jusqu’à ce que la Cour d’appel tranche. Il était consigné sur sa base jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur son appel.

Des procureurs de l’armée israélienne avaient fait appel en mars de la peine de 18 mois de prison contre le soldat, la qualifiant de « trop indulgente. »

Les procureurs soulignaient qu’ils avaient requis trois à cinq ans d’emprisonnement pour le soldat dont le procès a profondément divisé la société israélienne.

« Les procureurs estiment que la peine infligée à l’accusé est trop indulgente et pas en adéquation avec le niveau de punition qui est acceptable et approprié aux actes de l’accusé », selon le texte de l’appel.

L’appel des procureurs militaires était survenu après que l’avocat du soldat avait interjeté appel de la condamnation.

Le soldat Elor Azaria attent le verdict sur sa demande d’appel le 03 mai 2017
Shai Ben Ari/i24NEWS

 

Azaria a été filmé le 24 mars 2016 par un militant pro-palestinien alors qu’il achevait d’une balle dans la tête le terroriste palestinien Abdel Fattah al-Sharif qui venait de commettre une attaque contre des soldats israéliens à ‘Hévron.

Plusieurs hommes politiques et ministres du gouvernement ont appelé à sa grâce, notamment le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Netanyahou avait réagi sur Facebook à l’annonce de la peine en affirmant que le « problème » n’était pas la peine de prison pour homicide involontaire dont le soldat avait écopé, mais les circonstances dans lesquelles ont eu lieu l’incident ».

Le cas du sergent a déchaîné les passions en Israël, entre ceux qui plaident pour le respect par l’armée de valeurs éthiques, et ceux qui invoquent le soutien dû aux soldats constamment confrontés aux attentats palestiniens.

Plus de deux tiers (70%) des Israéliens sont favorables à ce qu’il soit gracié, selon un sondage effectué après l’annonce du verdict publié par le quotidien Israel Hayom.

Source www.i24news.tv

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