« Quelque chose de grave s’est passé ici » | Shaked contre Lapid et Bennett

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Shaked était la seule ministre qui a voté aujourd’hui contre l’approbation de l’accord maritime avec le Liban. Dans un message qu’elle a publié sur Facebook, elle a expliqué pourquoi et a attaqué Lapid pour avoir approuvé l’accord pendant une période électorale sans soutien public et Bennett pour ne pas y avoir opposé son veto.

Be’hadré ‘Harédim – Benny Ye’hezkéli

Dans un post circonstancié ce soir (mercredi), la présidente du Bayit Hayehoudi, la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked, explique pourquoi elle a voté contre l’accord israélo-libanais, alors qu’elle n’épargne aucune critique à l’encontre du Premier ministre Yair Lapid et aussi de son partenaire jusqu’à récemment, le Premier ministre alternatif Naftali Bennett qui a soutenu l’accord qui a été approuvé en principe par le gouvernement et par le cabinet.

Shaked écrit que bien que l’accord soit vrai, « mais pas par soumission aux menaces de l’ennemi ». Selon elle, « il s’est passé quelque chose de grave ici ». Parmi ses remarques, elle demande que l’accord soit approuvé à la Knesset : « Si, selon Lapid, il s’agit d’un accord « historique », alors lorsqu’il y a un mouvement majeur et historique, un large soutien public est nécessaire, et l’on ne peut certainement pas s’appuyer sur un gouvernement de transition qui a perdu le soutien de l’opinion publique. La Knesset, qui est la souveraine, doit approuver un tel accord avant les élections », a déclaré Shaked.

Dans un message, Shaked attaque son partenaire jusqu’à récemment, Naftali Bennett, qui n’a pas utilisé le droit de veto qui lui est accordé selon la loi gouvernementale sur les échanges, « Si cela ne tenait qu’à moi », écrit Shaked, « je mettrais mon veto à cet accord, tant qu’il n’arrive pas à un vote à la Knesset israélienne. » Elle accuse Yair Lapid de manière dure et flagrante : « Lapid voulait parvenir à un exploit politique et a donc fait un compromis avec le Liban et Nasrallah. Seul le logo de Yesh Atid manquait en arrière-plan. »

Le ministre Shaked a pris la défense de l’opposition et de son chef en déclarant : « Le côté gauche du gouvernement qui fait en sorte de parler tout le temps au nom des valeurs de la démocratie, il y a ici un piétinement flagrant de la démocratie israélienne. Si Netanyahou était parvenu à un tel accord, trois semaines avant les élections, Lapid et ses amis crieraient à la fin de la démocratie, Ils seraient montés sur des barricades », conclut-elle.

2 Commentaires

  1. Shaked a bien raison ! On aurait crier à la dictature et à la fin de la démocratie et au sacrifice des intérêts du pays au profit d’une ambition électoraliste!

  2. Oui; mais Shaked se réveille un peu tard, elle n’aurait pas dû adhérer à ce Gouvernement fantoche au profit seulement d’une seule personne, le dictateur Lapid et son homme de paille; Bennet.

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