Après les accusations lancées par Yossi Khamissa contre son ancien patron, ainsi qu’une réaction de Lieberman, rejetant toutes les accusions et menaçant de lancer une plainte contre Khamissa (il n’est pas sans intérêt de voir s’il va le faire…), l’identité de l’homme pour l’assassinat duquel Lieberman était prêt, du moins selon l’affirmation de son ancien assistant, à payer cent mille dollars – était le chef du département des enquêtes policières • La conseillère juridique du gouvernement consultera sur la question, mais on estime qu’elle ne fera pas ouvrir une enquête.
JDN – Benjamin Berger
Le conseiller du gouvernement, l’avocate Gali-Baharev Miara, a décidé de vérifier l’affaire. Les juristes estiment qu’il n’y a pas de réelle possibilité d’ouvrir une enquête, mais Miara tiendra des consultations à ce sujet.
Dans le même temps, dans Hadachot 13, Khamissa a révélé l’identité du commissaire pour lequel Lieberman était prêt à payer des centaines de milliers de shekels pour l’éliminer : le commissaire à la retraite Sando Mazur, chef de la division des enquêtes policières. Comme mentionné, les estimations sont qu’il n’ouvrira pas d’enquête contre Lieberman puisque le délai de prescription est passé sur l’affaire de plus de 15 ans, en fait 20 ans. Une autre raison est le déni véhément par Lieberman des propos de son ancien assistant.
Les juristes ont ajouté que le principal problème est que Khamissa n’a en fait aucune preuve de sa plainte sérieuse. Entre-temps, Khamissa n’a révélé aucun enregistrement ou preuve lourde qui prouverait qu’en effet le ministre des Finances était prêt à assassiner une personne aussi haut placée dans la police. La raison pour laquelle l’ombudsman tiendra néanmoins des consultations est due à la haute position du président du parti Israel Beitenu et à son passé peu flatteur avec une série d’enquêtes contre lui.
