Le rabbi de Kalov : sur l’impérieuse nécessité d’inscrire les enfants dans des structures toraniques

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A l’attention de nos frères juifs dispersés de par le monde, que D’ les protège,

J’ai été très heureux d’apprendre par d’importants responsables communautaires chargés de sauver les enfants juifs originaires de Boukhara à New York, que de nombreux enfants fréquentant l’école publique ont été récemment inscrits dans des établissements toraniques pour l’année scolaire prochaine.

Nous constatons ces dernières années, ce phénomène ailleurs : de plus en plus de parents commencent à comprendre la nécessité impérieuse d’inscrire leurs enfants dans des structures toraniques, alors que l’écart entre le système public et les écoles toraniques se creuse de jour en jour.

Outre l’étude de la sainte Tora, nous relevons trois facteurs déterminants pour une éducation réussie de nos enfants sur le plan spirituel et matériel, que nous trouvons uniquement dans des établissements centrés sur une éducation conforme à la Tora.

1) Initiation à la Emouna

Des enfants éduqués dès le plus jeune âge à la vérité de la présence du Créateur peuvent se forger une personnalité stable par l’étude du judaïsme, et poursuivre dans la voie tracée par leurs ancêtres, ce qui n’est pas le cas des enfants exposés à toutes sortes de méthodes et d’opinions.

Leur jeune esprit s’emplit alors de doutes et de troubles, et la confusion s’installe en eux.

C’est particulièrement vrai pour les études scientifiques mentionnant toujours les hypothèses faussées des renégats exposées comme une vérité absolue, ce qui conduit nos jeunes gens à l’hérésie et à l’irresponsabilité.

2) De bons camarades

Lorsqu’on étudie avec de bons enfants juifs, on s’épargne de nombreuses épreuves, et l’on s’attire une vie de paix et de sérénité.

Ce n’est pas le cas lorsqu’on côtoie de mauvaises fréquentations, affairés toute la journée avec des outils technologiques sans filtre, qui les attirent vers le culte des idoles, les relations interdites et le meurtre.

Nos enfants sont influencés négativement par ces jeunes gens qui détruisent leur vie. Parfois, ils perdent même la vie par le biais de meurtres, ou de prise de drogues dangereuses qui a conduit malheureusement cette année à la mort de dizaines d’enfants juifs, que D’ nous protège.

Ceci, sans parler de ceux dont la vie spirituelle est réduite à néant par l’assimilation, qui se déracinent ainsi du peuple juif, et attristent énormément leurs ancêtres dans ce monde-ci et dans le Monde à venir.

3) Séparation garçons et filles

La séparation garçons/filles en vigueur autrefois même dans les écoles publiques est extrêmement bénéfique d’un point de vue pédagogique : chacun doit être éduqué selon sa nature et le rôle qu’il devra jouer dans la société. C’est également indispensable pour avoir l’esprit posé et l’attention tournée vers les études. En effet, dans un cas de mixité, en particulier à notre époque où l’on porte des vêtements impudiques, les tentations du yétser hara’ (mauvais penchant) incitent les jeunes gens à plonger dans la débauche, sur le plan de la pensée, de la parole et de l’action.

En conséquence, leur esprit est troublé. Leur niveau scolaire en souffre, et cela crée des tensions avec leurs parents qui ne sont pas satisfaits de leur progéniture. Ces éléments s’ajoutent au grave interdit de la mixité énoncé par la Tora.

Certains parents s’abstiennent d’envoyer leurs enfants dans des structures toraniques pour des raisons financières.

Mais sachons que tout comme nous dépensons de l’argent pour la cacherouth des aliments, il faut de même débourser de l’argent pour les « aliments » nourrissant l’âme, c’est-à-dire l’étude des enfants.

Remémorons-nous cet enseignement de nos Sages sur les frais de scolarité des enfants étudiant la Tora : ils ne sont pas compris dans les revenus fixés pour chacun à Roch Hachana d’année en année.

En fonction de ce que l’on paie, on reçoit du Ciel un supplément de revenus sur la somme fixée d’avance.

C’est pourquoi il incombe à chaque parent juif d’envoyer ses enfants seulement dans des établissements toraniques.

C’est également un grand mérite d’influer ses proches à en faire de même, afin que chacun comprenne la centralité de ce message.

Si l’on veut récolter les fruits des efforts investis dans nos enfants, l’unique conseil est d’envoyer nos enfants seulement dans des structures où l’on étudie la Tora.

Puisse le Saint béni soit-Il prodiguer Son aide à tout Juif qui suit cette directive, qu’il bénéficie d’une grande satisfaction de la réussite de ses enfants, de joies et bonnes nouvelles pour ses enfants, et puissions-nous rehausser l’honneur du Ciel et étendre les frontières de la sainteté.

Admour de Kalov

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