Rothman a annoncé au Comité de la Constitution : « Nous pouvons décider ce que nous voulons à la Knesset »

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Simcha Rothman a expliqué au Comité constitutionnel la raison de la législation de la clause de substitution, et a provoqué un tollé à gauche • Selon lui : « La Knesset pourra légiférer ce qu’elle veut et elle n’aura pas à être critiquée à moins qu’elle choisit d’accorder ce pouvoir à quelqu’un. »

JDN

Lundi prochain, le projet de loi de Simcha Rotman pour la clause de remplacement avec une majorité de 61, dans le cadre de la réforme législative, sera voté en première lecture au plénum de la Knesset. Suite à cela, les porte-parole de la Knesset (Commission de la Constitution) nous ont informés ce soir (mardi) que la Commission de la Constitution a tenu une autre longue discussion sur la loi judiciaire fondamentale. La gauche s’est alarmée suite aux propos du président Rothman, qui a clarifié le sens de la loi.

Le président du comité, le député Simcha Rothman du sionisme religieux, a expliqué le sens de la législation de la clause de remplacement avec une majorité de 61 : « La Knesset mérite le statut qu’elle avait sur l’affaire Mizrahi et qui existe dans d’autres pays dans un régime parlementaire – une législature omnipotente. Elle peut légiférer ce qu’elle veut et elle ne devrait pas être critiquée à moins qu’elle ne choisisse de donner ce pouvoir à quelqu’un. »

Rothman a admis que son plan initial avait été modifié à la suite des critiques sévères de l’opposition et du désir de dialogue entre les deux parties : « Il y a une critique justifiée à notre égard que nous donnions au tribunal le pouvoir d’annuler une loi ordinaire sur la base d’une loi fondamentale. S’il n’y avait pas eu la nécessité de faire des compromis avec l’opposition, j’aurais peut-être suivi le modèle britannique et déclaré que le tribunal ne peut invalider aucune loi ».

Le député Gideon Saar a attaqué : « Dans tous les revenus, ils n’ont pas traité les lois fondamentales comme il se doit mais comme de la pâte à modeler et n’ont pas exercé la responsabilité de l’autorité constituante de la manière que nous aimerions voir, il est donc impossible d’accepter un tel article sans en définir les lois fondamentales. Aryeh Deri veut être ministre, il ne peut pas franchir la porte, il essaie par la fenêtre, sinon par le plafond – même s’il obtient le titre de loi fondamentale, ce n’est pas une loi fondamentale et il n’y a aucune raison ni justification en droit de priver le pouvoir judiciaire de sa capacité à exercer un contrôle juridictionnel ».

Le conseiller juridique du comité, l’avocat Dr Gore Blay, a également critiqué la loi qui sera votée par la plénière : « Il faut tenir compte du fait que le refus de contrôle juridictionnel des lois fondamentales met en cause le statut suprême qui leur est accordé. Par conséquent, il convient qu’à côté du refus de révision, et en contrepartie de celui-ci, les dispositions relatives au statut des lois fondamentales, y compris leur procédure législative et leur cadre thématique, soient également promulguées. »

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