Suite aux dernières violences, les orthodoxes exigent la nomination d’un commissaire extérieur

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Illustration : le député rav Yits’hak Pindrous

Ce dernier jour, divers incidents graves se sont produits dans des villes à majorité orthodoxe (Jérusalem, Bené Brak, Bétar) entre les forces de police et le public orthodoxe, dépassant les normes et prouvant que la police ne sait plus ses limites, ou ne parvient plus à s’y cantoner. Le député Yitzhak Pindrous estime qu ‘ »il n’y a pas d’autre solution que de nommer un commissaire permanent qui viendra de l’extérieur de la police, d’une organisation à interface civile ». La question de cette nomination a été retardée d’environ trois ans et fait l’objet d’un grave différend entre Netanyahu et Ganz…

Be’hadré ‘Harédim

À la suite d’incidents répétés de violence contre le monde orthodoxe ces derniers jours, les partis orthodoxes se joignent à Kakhol Lavan et demandent la nomination d’un commissaire en exigeant qu’il vienne en dehors des forces de police.

Le président de la faction du judaïsme de la Tora, le député Yits’hak Pindrous, en réponse au chaos et aux violences policières dans les rues des villes orthodoxes, a appelé à la nomination d’un commissaire permanent en dehors de la police.

« Le commandement supérieur de la police israélienne a oublié qu’ils font face à des civils avec des droits égaux et non à des ennemis. Au lieu d’agir avec le moindre bon sens et équilibre dans l’application des règlements corona, la police a aujourd’hui agi avec une violence effrénée, le résultat de l’incitation médiatique et de la déchéance morale au sommet de la police ».

Pindrous a ajouté que « la police dispose de plusieurs moyens pour faire appliquer les règlements, mais elle a choisi la voie la plus simple – envoyer des troupes dans les rues des villes orthodoxes pour montrer sa présence ».

En conclusion, Pindros demande la nomination d’un commissaire externe, a-t-il déclaré. « Les citoyens ont des droits égaux et ne sont pas des ennemis. »

Il est à noter que l’accord entre le Likoud et Kakhol lavan stipule, entre autres, que le poste de commissaire de police, ainsi que les nominations de hauts dirigeants, ne seront résolus que par accord. Le débat sur ce point dans le cadre de la police existe depuis plus de deux ans. Si les partis orthodoxes insistent sur la nomination d’un commissaire permanent dans un proche avenir, cela rencontrera des difficultés de la part de Kakhol lavan et du Likoud.

On rappellera qu’en fin de semaine, le président de Kakhol Lavan, Benny Gantz, a annoncé que son parti travaillerait prochainement à la nomination d’un procureur permanent, nomination qui nécessite également l’accord du Likoud.

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