Télérama dénonce le caractère « juif » de BFM et i24NEWS

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Bernard-Henri Lévy, Julien Bahloul, Patrick Drahi, BFMTV… Une chaîne de communication juive dont tous les maillons se tiennent, laisse entendre le journaliste Samuel Gontier.

Télérama a décidé de repousser d’un cran la détestation de l’Etat hébreu. Un article de Samuel Gontier critiquant le traitement opéré par BFMTV et i24NEWS du dernier conflit entre Israël et le Jihad islamique de Gaza, mérite le détour.

D’emblée, le titre – d’apparence anodine – pose problème : « BFMTV et i24News, les meilleures chaînes pour comprendre les «violences à Gaza». »

A priori, rien d’extravagant. Mais pourquoi atteler ensemble « BFMTV et i24News » plutôt que « BFM ou Cnews » ou « BFM et LCI » ? Pourquoi deux chaînes aussi disparates, l’une française et l’autre israélienne ; l’une qui a pignon sur audience en France et l’autre qui est quasiment inexistante en France, sont-elles ici rassemblées ?

Collusion sioniste ?

La réponse arrive au milieu de l’article de Samuel Gontier :

« i24News, chaîne du groupe Altice (comme BFMTV) ».

Samuel Gontier et Télérama savent qu’Altice a pour actionnaire principal Patrick Drahi, un franco-israélien. Samuel Gontier et Télérama en ont conclu que BFM et i24 diffusaient un point de vue « juif » ou « sioniste » sur l’information.

Samuel Gontier et Télérama n’osent pas encore pointer un doigt accusateur contre le Juif Patrick Drahi qui pervertit l’information. Mais ils jettent les bases. Ça passe ? Ben oui. A part InfoEquitable, personne n’a rien remarqué.

Que reprochent Samuel Gontier et Télérama à ces deux chaînes qu’ils pointent comme des chaînes juives ? De déroger à la règle non écrite qui veut qu’en cas de guerre, Gaza soit le camp du Bien et Israël le camp du Mal. Pourquoi Israël aurait-il intrinsèquement tort ? Parce que les Juifs sont des tueurs d’enfants. Tous les médias qui se respectent savent que les Juifs prennent un malin plaisir à tuer des enfants palestiniens.

Le Juif tueur d’enfant, vieux poncif antisémite européen abondamment recyclé dans le conflit israélo-palestinien, surgit au premier paragraphe de l’article de Samuel Gontier.

« Cependant, « six enfants palestiniens sont morts sous les frappes ». Quelles « frappes » ? Sans doute de fatales mandales infligées par des parents maltraitants. »

Le thème de l’enfant mort assassiné par des Juifs revient de manière obsessionnelle dans l’article de Samuel Gontier. Sous forme de la disqualification du messager tout d’abord : ainsi, un certain Julien Bahloul, interrogé à Tel Aviv par l’antenne parisienne de BFM, tient à mentionner que les morts d’enfants palestiniens sont dues à une roquette folle du Jihad islamique et non pas à des tirs de Tsahal.

« Vous venez de mentionner la mort de six enfants palestiniens. Je voudrais juste préciser que la mort de cinq d’entre eux, hier, était due non pas à une frappe israélienne mais à un tir de roquette du Jihad islamique raté et qui est tombé du côté palestinien. »

Cette vérité est si dérangeante qu’il faut disqualifier cet impudent témoin. Ce Julien Bahloul n’est pas

« un simple « habitant », observateur impartial de la vie quotidienne en Israël. (…) il fut aussi porte-parole et community manager de l’armée israélienne, Arrêt sur images reproche même à BFMTV de ne pas le mentionner ».

Voila l’informateur disqualifié. Quant à l’information capitale que les roquettes tueuses d’enfants peuvent être aussi bien palestiniennes qu’israéliennes, cette information-là est tournée en dérision.

« Ça alors, ils n’ont pas été assassinés par leurs parents mais par d’autres Palestiniens. Qui, décidément, ne savent pas viser. »

Tenter de faire croire à Samuel Gontier que les Israéliens ne sont pas des tueurs d’enfants est risible. Le journaliste de Télérama rappelle alors la mort de la journaliste d’Al Jazeera Shireen Abou Akleh. Elle aussi assassinée « intentionnellement » comme bon nombre de médias l’ont affirmé :

Déjà, au mois de mai, la journaliste Shireen Abou Akleh avait succombé au tir d’un militant palestinien (selon Tsahal).

Retour sur Julien Bahloul qualifié ironiquement d’ « habitant de Tel-Aviv » et qui certifie que les enfants ont été tués par des roquettes folles du Jihad islamique.

« Y a des vidéos qui l’ont montré. » Si des vidéos l’ont montré, impossible d’en douter. »

Les vidéos de Tsahal montrant certaines trajectoires folles de missiles palestiniens sont donc tournées en dérision. Ce sont les Juifs qui tuent des enfants ! Quelle image pourrait bien modifier cette vérité de fond ?

Et Samuel Gontier de tourner en dérision ces Juifs qui se tiennent les coudes :

« Bernard-Henri Lévy, dans un tweet, ne s’y est pas trompé : « L’information est confirmée par des sources indépendantes. » BFMTV, par exemple. »

Bernard-Henri Lévy, Julien Bahloul, Patrick Drahi, BFM … Une chaîne de communication juive dont tous les maillons se tiennent, laisse entendre Samuel Gontier.

Et où cette chaîne s’approvisionne-t-elle en informations ? Dans « les images des « réseaux sociaux » (…) du compte Twitter Israel Defense Forces – la plus fiable des sources. »

Voila donc les deux médias sionistes BFM et i24 pris la main dans le sac. Ils n’informent pas, ils désinforment en utilisant le compte Twitter de Tsahal. Les militaires israéliens tueurs d’enfants ne peuvent pas – estime Samuel Gontier – être pris au sérieux lorsqu’ils montrent les efforts qu’ils déploient pour éviter de tuer des civils, ces civils dont les terroristes se servent comme boucliers humains. Les vidéos de Tsahal sont donc tournées en dérision :

« Exemple, cette vidéo sur l’élimination du haut commandant du Jihad islamique à Gaza ce samedi. On entend un soldat surveillant la zone expliquer que plusieurs enfants se trouvent à proximité de l’immeuble où se trouve la cible. » Le soldat : « Je vois des enfants vers les arbres là-bas, vers la zone Alpha nord. – Oui, vers les arbres. – Oui, ils courent vers l’immeuble et reviennent. » Sans hésiter, « son supérieur décide d’annuler la frappe ». Le supérieur : « Bon, on annule la frappe. » Ouf, les enfants sont sains et saufs – »

Et la petite note ironique à l’intention des lecteurs de Télérama à qui on ne la fait pas,

« Ouf, les enfants sont sains et saufs –à moins qu’une roquette du Jihad islamique ne les pulvérise. »

Toutes les vidéos qui mettent en scène des annulations de tir en raison de la présence de civils sont ridiculisées.

« Ce n’est plus une armée, c’est une organisation humanitaire. »

Et quand Tsahal met en avant ses lancers de tracts pour dire à la population de Gaza qu’elle doit quitter les lieux en raison d’une frappe imminente :

« En fait, l’armée israélienne, c’est ce qu’on appelle en France la Sécurité civile. »

Et si la véritable collusion était ailleurs ?

Cette dérision a un avantage : elle dévoile en réalité la collusion entre les médias type Télérama et les organisations terroristes qui utilisent des civils comme boucliers humains.

Si Tsahal prend toutes ces précautions, c’est précisément parce que les médias du monde occidental s’unissent pour clamer que l’armée israélienne est un repaire de tueurs d’enfants. L’affaire Al Durah, en 2000, un fake authentique de meurtre d’enfant monté contre l’armée israélienne avec la complicité de France 2 et Charles Enderlin, demeure le prototype des pogroms médiatiques menés contre Israël depuis plus de vingt ans.

Au terme de son article, Samuel Gontier aura évité d’informer ses lecteurs que le Hamas et le Jihad islamique qui règnent à Gaza sont des milices financées par l’Iran et admises par l’Union européenne sur la liste des organisations terroristes. Il n’aura pas informé non plus ses lecteurs que le Jihad islamique a tiré en trois jours plus de mille roquettes sur 8 millions de civils israéliens. Il n’aura pas davantage informé ses lecteurs que lui-même puise ses convictions dans les communiqués d’organisations terroristes.

En revanche, Samuel Gontier se sera fait un plaisir de rajouter en « rectificatif » une information du journal Haaretz affirmant que selon l’armée israélienne c’est bel et bien « un de ses missiles, et non une roquette du Jihad islamique, qui a tué les cinq enfants palestiniens de Jabalaya » (le journaliste ne précisera pas qu’à ce jour l’armée ne valide pas l’article de Haaretz, auquel elle a réagi en indiquant que « L’armée examine et enquête actuellement sur ses actions pendant l’opération Aube et sur ses résultats. Les circonstances de l’incident sont étudiées en profondeur »).

Nul doute que les lecteurs de Samuel Gontier ont souri finement à la lecture ignominieuse du paragraphe final de son article :

« Je vous dois donc des excuses. Il ne s’agit donc pas d’une erreur de tir palestinienne mais d’un suicide collectif de gamins dépressifs qui ont accouru pour bénéficier d’une « frappe » de Tsahal. Je ne doute pas que BFMTV diffusera en boucle cette correction. »

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