Le terroriste isolé – tel qu’il est traité en Israël

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L’un des grands soucis actuel dans le monde entier est le « terroriste isolé », à une période où, justement, Daesh prépare nombre de personnes à l’intervention directe. Que peut-on déjà faire contre ce genre de terroristes isolés, imprévisibles, inattendus ?

Les services de sécurité en Israël sont confrontés à ce problème de manière suivie, et, tout de même, parviennent à obtenir certains résultats, à en croire les statistiques : le nombre d’attentats est en diminution, que D’ en soit loué ! Mais aucun doute que la hichtadlouth (les efforts) humaine y est pour quelque chose.

« Pieter du Chabak (les services secrets israéliens) au téléphone. Prenez garde à votre enfant, je parle de Oussama, il a de mauvaises fréquentations. Demandez-lui ce qu’il pense faire avec son copain, et regardez ce qui se passe sur son ordinateur… Ah, j’oubliais : n’est-ce pas dommage pour la nouvelle maison que vous venez de construire ? »

Ce genre d’appels téléphoniques est courant ces derniers temps, et il met une grande pression dans de nombreuses familles palestiniennes. Ils peuvent arriver à 2 h de l’après-midi, ou encore à 2 h du matin… Les parents sont de la sorte tenus au courant des projets funestes de leurs rejetons, qui peuvent être des mineurs. Ils sont pratiquement toujours fort inquiets de ce qui se passe avec leurs enfants, et souvent réagissent de manière très forte : des coups très violents, qui s’accompagnent d’une mise à demeure de cesser immédiatement de mettre en danger leur vie et la paix dans leur foyer.

Dans d’autres cas, cela peut-être un réveil moins sympathique, quand tel ou tel jeune ouvre les yeux et se trouve face à un groupe de soldats armés, lui indiquant de les suivre, malgré l’heure indue. De la sorte, plus d’un millier de Palestiniens ont rejoint les prisons israéliennes ces temps-ci.

Exemple de traitement de choc à la suite d’attentat – celui de la maison du terroriste qui a tué la jeune Hillel Jafa.

Nul doute que les avantages d’internet, permettant un contact sans intermédiaire entre les divers groupes, se retournent facilement contre les intervenants. Il faut juste prêter attention à ce qui s’y passe, et ne pas trop tenir compte des convenances. Sur 1700 activistes péchés ainsi, 300 sont considérés par les services de sécurité comme étant ce que l’on nomme des bombes à retardement.

Ceci, face à l’exemple du Canada qui a effectivement descendu un terroriste qui allait, incessamment, commettre un attentat sur son territoire, mais ce sont les services secrets des Etats Unis qui ont averti ceux du Canada, pas ceux du Canada. Pourtant, le terroriste en herbe avait déjà fait l’an passé d’une comparution devant un tribunal, et était soupçonné d’être dangereux. Mais rien n’a été fait depuis, ni aucune tentative de suivre le personnage. Ce ne sont que les Américains qui l’ont suivi. Et, à présent, les Canadiens se vantent d’être parvenus à contrer son projet d’attaque du public, en un endroit et un moment où le plus de monde devait être présent !

Il n’en reste pas moins que nous avons besoin d’une énorme dose d’aide divine, car somme toute, le terroriste qui agit sur un caprice, prenant un couteau de cuisine, ainsi que le conseille Daech, et filant sur la place publique, reste très dur à contrer.

 

3 Commentaires

  1. Quel exemple pour d’autres pays,dont la France, où un terroriste peut être « enregistré » comme tel par les forces de police, avoir même été jugé et peut continuer à circuler en France sans être aucunement inquiété..
    C’est le cas de celui qui a commis le récent attentat à Strasbourg contre Chalom Lévi.
    Pourquoi les services secrets français ne se mettraient-ils pas en relation avec Pieter du Chabak pour s’inspirer de techniques aussi efficaces sur au sol français ?

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