Toulouse en passe de devenir la capitale de l’antisémitisme antisioniste ?

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Le BNVCA constate que la ville où furent tués les enfants Gabriel et Arieh Sandler, leur papa Jonathan Sandler et la petite Myriam Monsonego, Toulouse est en passe de devenir une sorte de capitale de l’antisémitisme antisioniste…

Le BNVCA s’interroge sur la virulence des activistes pro palestinistes à Toulouse. En effet, plus que dans toute autre ville de France, à Toulouse se multiplient une à deux fois par semaine, tout au long de l’année dans des lieux de passage très fréquentés et dans les Universités, les « stands, actions et manifestations » pour la « défense des droits palestiniens » mais surtout prétextes à la haine d’Israël.  Ce qui est revendiqué très clairement « c’est la Palestine de la Mer au Jourdain », c’est- à -dire l’éradication de fait de l’Etat d’Israël. Or, il n’aura échappé à personne que Toulouse est la ville qui a vu l’assassinat des petits enfants juifs Gabriel et Arieh Sandler, leur papa Jonathan et la petite Myriam Monsonego dans leur école juive. Le BNVCA n’y voit pas une pure coïncidence mais y lit une stratégie de communication destinée à estomper la plaie laissée par ces assassinats, perpétrés au nom d’un ignoble et mensonger « pour venger les enfants palestiniens ». Pire encore, la volonté, dans un déferlement de propagande mensongère, de « justifier », a posteriori, ces lâches et immondes crimes. Israël est désigné comme le coupable, les Juifs sont les cibles: il n’y a pas, malheureusement, de meilleure démonstration du lien entre antisémitisme et antisionisme

Le Collectif Palestine Vaincra inscrit dans le premier article de sa dite charte « la libération de toute la Palestine de la Mer au Jourdain ». Précisant qu’il souhaite une Palestine libre « c’est-à-dire débarrassée de l’impérialisme et du sionisme ». On ne peut dire plus ouvertement que ce ne sont ni la politique d’Israël ni son gouvernement qui sont mis en cause, c’est bien l’existence même de l’Etat juif. La définition même d’un antisémitisme décomplexé sous couvert de la haine antisioniste.

Laisser se déverser ces torrents de boue au centre-ville de Toulouse chaque semaine, tout au long de l’année, avec autorisation préfectorale et sous protection policière est une insulte à toutes les déclarations et engagements de lutte contre l’antisémitisme.

Dans sa même dite Charte, le Collectif se déclare membre de Samidoun, « réseau international de soutien aux prisonniers.e.s palestinien.ne.s. ». Samidoun a été déclaré organisation terroriste par l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, le Canada et Israël. Ci-joint un extrait de la question N° 37 497 posée au ministre de l’intérieur le 23 mars 2021 par le Député M. Patrice Perrot.

« L’objectif officiel de Samidoun est d’assister les prisonniers palestiniens dans leur lutte pour être libérés de prison. Cependant, dans la pratique, il sert de façade pour le FPLP à l’étranger. L’organisation joue également un rôle important dans les efforts de propagande anti-israélienne du FPLP, la collecte de fonds et le recrutement d’activistes [au profit du FPLP]. Ces activités COMPLÈTENT la lutte terroriste armée et violente que le FPLP engage contre Israël »

Malgré les multiples demandes, ces organisations, dont les finances sont opaques, continuent à sévir, à collecter, à diffuser sur les réseaux sociaux leur matériel rouillé de propagande mensongère mais, Toulouse le sait, tueuse.

Le BNVCA rappelle qu’hormis la Conférence des Imams de France présidée par l’Imam Chalghoumi, les associations citées et plus largement les associations relevant d’une obédience musulmane ont été absentes des commémorations pour les victimes de l’attentat de Toulouse

 Mais le Collectif Palestine Vaincra ainsi que Samidoun ne sont pas seuls à Toulouse. L’Imam Tataï, poursuivi pour incitation à la haine raciale dans un lieu public, la mosquée En Nourr, a été poursuivi pour provocation à la haine ou à la violence à l’encontre d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une religion déterminée, notamment dans un prêche intitulé « l’entité sioniste ».  L’imam ayant été relaxé en première instance, le BNVCA, comme le Parquet, ont interjeté appel.

Comme si cela ne suffisait pas, les enfants ne sont pas épargnés et l’on ajoute les incidents liés au signalement de l’école Al Badr où, selon les termes du rectorat, les « enfants ne sont pas dans des conditions optimales pour leur apprentissage ». Sur le site de l’école une photo de classe montre une classe mixte, garçons et filles de chaque côté de l’allée, toutes les fillettes  sont voilées. On peut supposer que l’ouverture à l’autre, le respect des différences, la laïcité, sans même évoquer le fait juif, ne sont pas au centre de l’enseignement.

Pour les adolescents et les jeunes adultes, une page facebook, elle aussi basée à Toulouse, la page FaceBook Révolution permanente Toulouse suivie par plus de 17 000 personnes, ne cesse d’alimenter la haine d’Israël.

C’est tout un système, une offre complète destinée à tous les publics, qui formate les esprits et concourt à alimenter la haine d’Israël et des Juifs.

Le BNVCA désigne comme responsables et coupables de la montée de l’antisémitisme en France, les officines nazislamistes qui ne cessent de vociférer sur les droits des palestiniens, sur l’apartheid, le génocide et la colonisation d’Israël, Israël qu’ils veulent transformer en Juif des Nations. Leur demande martelée jusque dans leur logo, qui recouvre tout Israël, de « libération de la Palestine de la Mer au Jourdain » n’est rien d’autre que la demande d’éradication de l’Etat juif, le seul et unique Etat juif. Malgré les demandes réitérées, émanant du BNVCA et d’autres voix, de dissolution de ces officines dont le fonds de commerce est l’antisémitisme antisioniste, rien n’a encore été fait. Ils continuent à inciter impunément à la haine d’Israël, avec autorisation préfectorale et sous protection policière.

Comme à Paris, Clermont-Ferrand, Montpellier, Chambéry et tant d’autres villes, mais encore plus à Toulouse, là-même où le lâche terroriste islamiste nourri de la bouillie immonde servie par des infrastructures aux financements opaques, a montré où mène cette sinistre propagande, les manifestations de haine antisémite antisioniste sont autorisées. Jusqu’à quand ? Combien faut-il de nouveaux Juifs tués pour que ces manifestations soient enfin interdites ?

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