Tout est encore ouvert…

0
60

Illustration : un jeu qui s’appelle plonter – mot qui a reçu depuis peu un sens aigü sur le plan politique, un embrouillage duquel on ne parvient pas à se défaire…

Tout est encore ouvert dans le pays, Erets Israël, et l’inquiétude est grande.

S’il est vrai que le Likoud a atteint tout de même 30 sièges, et que Yech Atid n’en est qu’à 17, nul n’est en mesure de dire que le jeu est réglé, loin de là. Le groupe de Droite n’arrive qu’à 59 sièges (si Bennet accepte d’y être compté, mais peut-il réellement s’aligner à Lapid et Biderman ? C’est peu probable). Le Likoud ne semble pas pouvoir composer avec Abbas, parce que Smurtich s’y refuse, Lapid n’a pas de majorité, parce que Sa’ar et Bennet, s’il répond présent à une telle proposition, ne peuvent pas s’assoir avec les groupes arabes, alors ?

Il se peut que le président Rivlin donne à Lapid le droit de commencer le mouvement et de tenter d’arriver tout de même à un résultat, bien que les chances soient maigres.

La grande question est de savoir si le plan satanique de Liberman ne va pas être mis en route : profiter de la situation pour décréter qu’un député ne peut pas composer un gouvernement s’il a contre lui des accusations en tribunal ! C’est tellement simple, et tellement efficace. C’est vrai que cela ressemble un peu à une conduite que l’on peut trouver dans d’autres pays, pas tellement démocratiques, mais bon, que ne ferait-on pas pour résoudre un problème de cet ordre ? Le Likoud prévient : vous avez vu les manifestations de ces temps-ci re’hov Balfour ? 20.000 personnes dans les bons jours ? Ah oui, vous le savez, puisque vous étiez totalement derrière ces manifestations. Eh bien, vous allez en voir d’autres, de loin plus importantes, auprès de votre domicile !

Difficile de savoir si cela inquiète ces politiciens, mais c’est tout de même une menace.

Et l’argument est assez fort : ce faisant, ce regroupement politique irait contre la majorité des électeurs juifs (on met les arabes de côté) ! C’est gênant.

En bref, en veille de Pessa’h, il ne nous reste qu’à implorer l’aide divine, qui nous sorte enfin de ce plonter (mot yiddish appris voici peu) et nous amène à la délivrance, la vraie délivrance, par l’intermédiaire du Machia’h, car les hommes semblent être arrivés à un cul de sac, du fait de leurs disputes et de la haine qui règne entre eux.

Aucun commentaire

Laisser un commentaire