Un casse-tête du nom de Mendelblit

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Dans le fond, le dernier épisode dans ce roman nommé Mendelblit n’est pas trop grave, juste gênant : un dossier le concernant a été fermé, et c’est tout. Non, ce n’est pas seulement cela : il pouvait être rejeté, mais la question est de savoir pourquoi : si c’était par manque de preuves, ce dossier entravait la bonne suite de la carrière de la personne concernée ; si c’était par manque d’inculpation, la route restait ouverte. Or là Mendelblit est intervenu, et en mai 2015 Yehouda Weinstein, préposé à cela en son temps, a conclu que le dossier était fermé – justement non point par manque d’inculpation. Quand le dossier est passé devant la haute cour de justice, cette conclusion n’a pas été montrée…

Par la suite, Mendelblit a demandé à Weinstein de changer les termes de sa conclusion, mais ce dernier lui a suggéré de faire comme ce que ferait tout le monde, l’exiger via voie de justice. Il s’y est refusé. Sans doute donner publicité à ce point ne l’avantageait pas.

Il a demandé en novembre 2016 par la suite à Shaï Nitsan, alors soumis à lui, de mettre le dossier contre lui dans les oubliettes. Rien n’a été fait, car Shaï Nitsan a hésité à obéir.

Tout cela n’est donc vraiment pas grave. Faut juste savoir si Mendelblit est oui ou non correct à vouloir éviter que ce dossier reste sur la table, et donc si les fonctions qu’il occupe actuellement lui reviennent, ou s’il aurait dû en être écarté.

Pas grand chose, en somme.

Mais reconnaissons que c’est très embêtant, car c’est le personnage qui attaque Netaniahou, et son rôle le met en première place dans le jeu politique israélien.

Les conclusions de Berdugo, l’un  des journalistes (de droite, il faut le reconnaitre) les plus en vue, dans « Israel Hayom »: Mandelblit doit poser les clés, maintenant qu’il est devenu clair qu’il avait tout fait pour changer les règles du jeu, d’une manière qui violait le principe le plus fondamental de l’égalité devant la loi.

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