Un véritable imbroglio politique attend Netanyahou au tournant

Un véritable imbroglio politique attend Netanyahou au tournant

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Bennett frappe déjà aux portes de la résidence Balfour – qui peut-il le faire entrer là-bas?

Le Président de Yamina affiche dorénavant une fin de non-recevoir à un gouvernement de centre gauche – tout en empêchant la formation d’un gouvernement de droite.

Bennett comprend malgré tout que le courant orthodoxe et le sionisme religieux ne s’associeront pas facilement avec Lapid et Méretz. Mais lui et Sa’ar ont déjà remarqué le maillon faible: Moshe Gafni, le « gauchiste » du Judaïsme de la Torah.

Naftali Bennett n’est pas prêt à négocier avec Yaïr Lapid tant que Benyamin Netanyahou détient le mandat de former un gouvernement.

Il précise également qu’il ne s’assiéra pas avec la liste arabe unifiée. Tous ces clins d’œil sont destinés aux droitistes qui lui ont donné leur vote. En fait, cependant, ce sont ces actions qui empêchent la formation d’un gouvernement de droite dirigé par Netanyahou. Au lieu d’aider à trouver des partenaires qui quadrillent le cercle, suppriment le boycott et viennent s’asseoir dans un vrai gouvernement de droite, Bennett diffuse à tous ceux qui vont désormais entrer en stand-by. Dans 28 jours, tout rouvrira.

Bennett ne viole pas aussi facilement une promesse électorale

À aucun moment, il ne s’est engagé à siéger dans le gouvernement Netanyahou. De plus, c’est Netanyahou qui a décidé de ne pas le laisser rejoindre le gouvernement précédent, démantelant ainsi le bloc de droite de ses propres mains. Lorsque vous entendez le témoignage d’Ilan Yeshoua le premier jour du témoignage, vous obtenez une autre touche de l’animosité personnelle entre les deux personnalités.

Mais – il y a aussi un mais. Parce qu’il y a ici un état à gérer et des valeurs à maintenir. Et les valeurs de la droite ne seront pas préservées dans le gouvernement alternatif qui envisage d’établir Lapid, Bennett et Sa’ar au lendemain du mandat. Tant que Bennett laisse transparaitre une telle option et ne la retire pas de la table, un gouvernement véritablement de droite ne pourra pas se lever. Les choses ne peuvent commencer à bouger que si toutes les parties comprennent qu’il n’y a pas d’autre option : Netanyahou ou à nouveau les élections.

Bennett ne souhaiterait pas se fier aux votes des membres de la liste arabe commune, probablement pas non plus du Premier ministre, et pour cela il envisage des alternatives. Les factions orthodoxes ne viendront pas facilement, pas même Smotrich. Le seul maillon faible selon lui et Sa’ar c’est Moshé Gafni.

Le président du Judaïsme de la Torah a déclaré à plusieurs reprises qu’il était politiquement un homme de gauche.

Plus d’une fois, il a dit que siéger dans un gouvernement de gauche serait mieux pour les orthodoxes que de siéger dans un gouvernement de droite. Ces prises de position ont d’ailleurs provoqué des glissements de voix du parti orthodoxe en faveur de Smotrich, pour la première fois.

Gafni est également plein de ressentiment pour Netanyahou. Alors qu’il siégeait dans l’alliance du président pour annoncer la recommandation de son parti, il a laissé échapper qu’en dépit de son soutien à Netanyahou, il n’aurait aucun problème à recommander un autre candidat du Likoud. S’il y a quelqu’un dont Netanyahou devrait se méfier, c’est bien Gafni qui est l’homme sur lequel l’autre camp investit pour tenter de constituer un gouvernement Bennett-Saar-Lapid, sans l’apport des élus arabes.

JForum ‒ Israel Hayom

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