Une réaction intéressante à la négociation de peine attendue de Netanyahou

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Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu waves to supporters following the announcement of exit polls in Israel's election at his Likud party headquarters in Tel Aviv, Israel March 3, 2020. REUTERS/Amir Cohen

L’accord de plaidoyer attendu dévoilé cette semaine, entre Benjamin Netanyahou et le bureau du procureur général : la droite comme la gauche sont opposées aux négociations, mais les avis sont radicalement divisés. Voici la réaction d’une personne intéressante.

Be’hadré ‘Harédim – Haim Shmueli

Le système politique est en ébullition depuis la publication de ce projet de négociation entre le bureau du procureur général et le chef de l’opposition Benjamin Netanyahou, dans le but de parvenir à un accord sur le plaidoyer qui obligerait Netanyahou à se retirer de la vie politique.

Le parti Likud de Netanyahou respecte un silence plutôt tonitruant, mais une personne a publié une série de tweets contre l’accusation et l’accord de plaidoyer avec disgrâce : la députée Galit Distel Atbrian (écrivain et philosophe, arrivée à la politique grâce à Netaniahou qui lui a accordé une bonne place dans la liste de son parti).

Atbrian a commencé par un tweet dans lequel elle a blâmé tout le monde pour la persécution de Netanyahou : « Honte au ministère public. Honte aux officiers supérieurs de la police. Honte à Mandelblit, Alshich, Liat Ben-Ari et Shai Nitzan. Honte aux médias. Honte aux liens entre capital et pouvoir. Une honte pour le coup d’État réussi. Une honte pour un pays qui n’est arrivé à une telle situation uniquement par dégoût envers l’autre Israël et celui qui le dirige (Netaniahou) ».

Dans un autre tweet, elle a écrit : « Je respecterai toute décision de Netanyahou, mais le bon scénario pour moi est que Netanyahou se taise et laisse les garçons jouer devant lui tout en abandonnant l’affaire 2000, en abandonnant l’infraction de corruption laissée avec un cigare dans leur bouche et en fait admettant indirectement qu’il n’y avait rien. Il annoncerait à haute voix – je suis là pour rester jusqu’à la fin. Ahh… un rêve. »

Elle a poursuivi l’attaque et a écrit : « Ils ont versé près d’un demi-milliard de NIS (pour les enquêtes envers Netanihou), détenu des centaines de policiers, torturé, divulgué, menti, barré en rouge toute procédure éthique même au prix de perdre la confiance du public et vous venez me dire que maintenant que la proie a été attrapée, n’a plus qu’à tendre la main et toucher les barreaux de la prison, ils ont soudainement perdu tout intérêt ? Après tout, leur bonne réputation dépend de tout cela. Or ils n’ont rien à montrer parce qu’il n’y avait rien. »

2 Commentaires

  1. À désespérer… Doit-on « vraiment » toucher le fond ? L’assassin sera-t-il l’héritier de son meurtre ? Et ces kipotes sur ces cervelles, comment osent-elles adhérer ?
    Avec quelle glue ? Toutes ces décennies de guerres, d’attentats, et de haines fratricides pour en arriver à livrer cette terre si chère payée, et tant attendue pour cela ?
    Un pays comme les autres, avait dit un célèbre 1er ministre…?
    Ah non ! Aucun pays ne se détruit par son libre consentement, excepté mon pays-peuple-famille-racine-foyer réunis…
    Hashem doit-il se dégoûter de nous et nos manigances ? Et finir cette Histoire humaine avec la nôtre ?
    Ainsi nos Patriarches et nos Matriarches, qui, peut-être, cesseront leurs interventions ?
    ‘HvSh…

    • Quelle réaction surprenante ? Il nous semble que la majorité des habitants du pays restent très froids face à toutes ces « accusations », frappant certains hommes politiques, et se terminant par une montage qui finit par accoucher d’une souris, pour reprendre l’expression du… procureur général, Mendelblit, face aux accusations portées contre Dérhy.
      Jeune homme, faut un peu ouvrir les yeux et concevoir que la réalité est (effectivement, malheureusement) différente.

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