Une solution bio pour le corona ?

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Ce n’est pas sans grande hésitation que nous nous faisons l’écho d’une information locale, privée, non professionnelle, concernant l’utilisation d’une solution bio contre le corona ! Somme toute, c’est une grande responsabilité, car ce genre de formule risque d’amener le public en grand danger à ne pas suivre les solutions d’urgence qui s’imposent, et de mettre des gens en danger ! Qui peut-il prendre une telle responsabilité ?

D’un autre côté, si, comme le décrivent ceux qui se sont servis de cette formule, elle a des résultats remarquables, a-t-on le droit de la taire ? Des gens, âgés, déjà atteints par la maladie, s’en relevant après quelques jours d’utilisation de cette formule ? Des Talmidé ‘Hakhamim respectables qui la font connaitre, et qui l’ont proposée à des malades, avec un très grand succès ?

Sans doute que dans le doute l’utilisation de cette formule, totalement anodine, ne peut pas faire du mal, à condition que les gens ne mettent pas de côté la méthode médicale actuellement empruntée. C’est ce que nous nous sommes dits, à tort, ou à raison. Au public d’en juger.

Ah oui, alors, quelle est cette formule ? Elle a été proposée par « une dame de Beth Chémech » (son numéro de téléphone peut être obtenu via la rédaction du site), spécialisée en matière de formule bio. Elle consiste à mâcher un quart d’heure de la résine d’encens, ou résine oliban. C’est une oléo-gomme-résine aromatique. Le monde arabe tout comme les perses ont fortement contribué à sa diffusion.

Cette substance est produite à partir de la résine d’un groupe d’arbres appartenant au genre Boswellia, notamment Boswellia sacra, de la famille des Burséracées. L’arbre serait originaire du Dhofar, dans l’actuel sultanat d’Oman. Il y est encore cultivé aujourd’hui, et est exporté par le port de Salalah. Il existe d’autres lieux de production tels que la Somalie, le Yémen, et l’Inde (où l’on cultive surtout Boswellia serrata).

Seul l’arbre mâle, haut de trois mètres à maturité, produit la précieuse résine, mais il faut attendre une bonne dizaine d’années pour qu’il fournisse un produit de qualité. L’écorce est incisée en enlevant un lambeau étroit et long, on racle ensuite l’endroit dégagé, et on récolte les concrétions de gomme-résine en les faisant tomber dans un récipient. Les sécrétions de résine, durcies au contact de l’air, sont collectées deux à trois semaines plus tard ; ces gouttes solidifiées peuvent mesurer plus de 2 cm.

En 2011, il en est produit environ 2 000 tonnes par an, dans le monde.

Attention : on précise que ce produit est à déconseiller en cas de personnes en difficulté auto-imminutaire, en cas de pression sanguine élevée, de maladies des reins et de grossesse.

On en mâcherait 8 grains (400 miligrammes) quatre fois par jour puis on avale le tout.

Messieurs, voilà. A vous de décider ce que vous faites de cette nouvelle !

2 Commentaires

  1. Sans expérimentations ou suivi d’un protocole médicale, qui peut se permettre de valider un quelconque produit ? C’est tout simplement impossible.
    Par contre, si en apparence cela a donné de bons résultats, il faudrait sans tarder en faire part aux instances médicales concernées.

    • Vous avez parfaitement raison, et vous pouvez constater que l’article a été écrit en prenant toutes les précautions d’usage, voire plus.
      Le seul problème dans ce que vous conseillez est que l’establishment est coincé entre les intérêts des groupes pharmaceutiques, ceux du système lui-même qui ne gagnera pas grand chose à l’utilisation d’un tel produit, et les intérêts du public…
      Cornélien, classique !

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