Les USA songent à mettre les Gardiens de la Révolution sur liste noire

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Members of Iran's elite Revolutionary Guards march past President Hassan Rowhani (L) and military officials during an annual military parade which marks Iran's eight-year war with Iraq, 1980-88, in the capital Tehran, on September 22, 2013. Rowhani insisted the weaponry on show was for defensive purposes only. AFP PHOTO/ATTA KENARE

Les USA songent à mettre les Gardiens de la Révolution sur liste noire car ils représentent un danger pour les forces militaires américaines déployées en Irak et en Syrie, et que ce groupe terroriste pourrait également faire planer une menace sur les ambassades.

D’autres officiels ont quant à eux fait valoir que la désignation de cette armée iranienne parallèle en tant que groupe terroriste pourrait entraver les efforts pour négocier un accord politique éventuel.

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, aurait quant à lui indiqué qu’il était favorable à cette requalification du Corps des Gardiens de la révolution islamique en organisation terroristes selon CNN.

Alors que de nombreuses sanctions sont déjà imposées à Téhéran par Washington, ajouter l’organisation paramilitaire sur la liste noire américaine permettrait à Donald Trump de geler les avoirs des Gardiens de la Révolution, de leur imposer l’interdiction de voyager, ou encore de mettre en place des sanctions pénales.

Le Corps des Gardiens de la révolution islamique dépend directement du Guide de la révolution, le chef de l’État iranien, et représente le plus grand groupe d’influence économique en Iran. L’organisation paramilitaire contrôle des ports et aéroports sur lesquels passent des marchandises non déclarées et détient ou contrôle des entreprises dans le secteur du bâtiment, de la construction navale et des télécommunications.

Après avoir annoncé son retrait de l’accord sur le nucléaire iranien le 8 mai dernier, le président américain a récemment demandé à tous les pays de cesser d’importer du pétrole venu d’Iran d’ici novembre.

Face à ces prises de positions, le président iranien Hassan Rohani a quitté Téhéran lundi en début d’après-midi pour une visite en Europe, présentée comme « capitale ».

L’officiel doit se rendre en Suisse, lundi et mardi, puis mercredi à Vienne, ville dans laquelle avait été conclu l’accord sur le nucléaire iranien en juillet 2015 et qui avait permis à l’Iran de sortir de son isolement international en échange de la mise en sommeil de son programme nucléaire et de son engagement à ne jamais chercher à acquérir la bombe atomique.

Source www.i24news.tv

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