Un Winnipégois (Canada) fera un don de cellules souches à un inconnu en Israël

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Alex Shor n’a pas hésité à faire un don de cellules souches lorsqu’il a appris qu’un homme allait mourir de l’autre côté du globe s’il ne recevait pas une greffe de ces cellules. La plus grande difficulté était toutefois de faire parvenir son sang en Israël.

Le Winnipégois de 41 ans a été contacté par le service de santé israélien Ezer Mizion, qui a le plus important registre de moelle osseuse de Juifs du monde, avec 850 000 personnes répertoriées. Alex Shor avait enregistré son ADN dans le registre il y a 10 ans lorsqu’il vivait en Israël avant de partir pour Winnipeg il y a trois ans.

Demain, vous pourriez sauver quelqu’un et demain, vous pourriez être malade et quelqu’un pourrait vous sauver.

Il a appris en mars que ses cellules souches étaient compatibles avec un homme de 63 ans parce que leur système immunitaire a un système d’antigènes leucocytaires humains semblable. Les cellules souches sont des cellules du sang qui ne sont pas encore développées et qui peuvent devenir des cellules saines. Elles sont utilisées dans le traitement de plusieurs maladies, dont les cancers.

Au mois de mai, un échantillon du sang d’Alex Shor a été envoyé en Israël pour s’assurer qu’il était compatible avec celui de l’homme qui doit le recevoir. Le Winnipégois envisage maintenant de se rendre dans ce pays du Moyen-Orient pour faire don de ses cellules souches lorsque les médecins estimeront que le patient pourra les recevoir.

Il n’a pas été simple de transporter un échantillon de sang sur une telle distance afin d’effectuer les analyses nécessaires. Tout a commencé lorsque la directrice canadienne du service de santé Ezer Mizion, Dena Bensalmon, a lancé un appel sur Facebook afin de trouver une personne qui pourrait transporter cinq fioles de sang.

« Seize personnes m’ont contactée en environ 4 minutes, » affirme-t-elle. Puis, la candidate parfaite a été trouvée, et le sang lui a été remis à Toronto dans une glacière afin d’effectuer le trajet de 12 heures.

Dena Bensalmon précise qu’il est plus facile pour une personne juive de trouver un donneur compatible dans un registre juif plutôt que dans un registre regroupant tous les donneurs.

Source ici.radio-canada.ca

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