« Personne n’a ralenti les frappes – et nous frapperons fort s’ils touchent à nos hommes », a averti le président lors d’un échange avec des journalistes à bord d’Air Force One.
Be’hadré ‘Harédim – Meir Gilboa
Le président des États-Unis, Donald Trump, a parlé il y a peu à des journalistes à bord d’Air Force One, alors qu’il rentrait du Canada à Washington. Dans une interview accordée à la journaliste de CBS Jennifer Jacobs, Trump a clairement indiqué qu’il ne cherche pas à obtenir un cessez-le-feu avec l’Iran : « Je n’ai jamais dit que je cherchais un cessez-le-feu », a-t-il souligné. « Je veux une véritable fin – c’est-à-dire que l’Iran renonce complètement à son programme nucléaire. »
Trump a précisé qu’il ne s’attend pas à ce qu’Israël ralentisse ses frappes : « Vous verrez dans les prochains jours. Vous verrez. Personne n’a ralenti jusqu’à maintenant », a-t-il déclaré.
Interrogé sur les appels à évacuer les civils de Téhéran, il a répondu : « Je veux que les gens soient en sécurité. »
Le président a expliqué avoir choisi de rentrer rapidement à la Maison-Blanche afin d’être pleinement informé de la situation, et non pas de s’en remettre uniquement à des rapports téléphoniques.
Trump est resté évasif concernant l’envoi éventuel d’émissaires officiels pour des pourparlers avec les Iraniens. Lorsqu’on lui a demandé si le vice-président J.D. Vance ou le conseiller à la sécurité nationale Jake Wietkoff pourraient être envoyés, il a répondu : « C’est possible », tout en nuançant : « Cela dépendra de ce qui se passera une fois que je serai rentré. »
Concernant toute menace potentielle contre les intérêts américains, Trump a été très clair : « Nous les frapperons très fort s’ils font quoi que ce soit contre nos hommes. »
Interrogé pour savoir s’il avait reçu des scénarios de riposte de la part de l’état-major interarmées ou du secrétaire à la Défense en cas d’attaque contre des bases américaines au Moyen-Orient, Trump a refusé de répondre : « Je ne peux pas vous dire ça », a-t-il dit.
Enfin, à la question de savoir s’il pense que les États-Unis devront détruire le programme nucléaire iranien via une opération militaire directe, il a répondu : « J’espère que ce programme sera effacé bien avant cela. »