La porte-parole du département d’État américain s’est exprimée hier sur la volonté du président de mettre fin à la guerre à Gaza, précisant que tant que le Hamas continue de menacer Israël par des tirs, il ne sera pas possible de mettre fin au conflit. Elle a toutefois exprimé son optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord, en raison de la réponse positive d’Israël à la proposition américaine.
JDN
Lors d’un point de presse, la porte-parole Tammy Bruce a déclaré qu’il y a un espoir réel aux États-Unis quant à l’aboutissement d’un accord. Elle a cependant insisté : malgré le vif désir du président de mettre fin à la guerre, ce ne sera pas possible tant que le Hamas continuera à tirer sur Israël.
Interrogée par un journaliste sur l’accord de cessez-le-feu auquel Israël aurait consenti, elle a répondu : « Eh bien, nous savons qu’une proposition prometteuse a été soumise. Nous ne savons pas encore si le Hamas l’a acceptée, mais nous pensons qu’elle a un potentiel important. C’est, comme vous pouvez l’imaginer, un objectif prioritaire pour cette administration de libérer tous les otages, en particulier les corps détenus. Il y a donc une certaine dose d’optimisme, et c’est important. Mais en ce qui concerne la position du Hamas, elle reste inconnue à ce stade. »
Elle a ajouté : « Nous attendons encore une confirmation finale. Cela permettrait non seulement d’augmenter l’aide humanitaire, mais aussi de faciliter le retour des otages et des corps. C’est une évolution potentiellement positive. »
« Lorsque nous disons qu’il y a de l’optimisme, cela signifie qu’Israël a donné son accord. Je pense donc que nous sommes dans une très bonne position. »
Un autre journaliste a demandé : « Le président a déclaré vouloir la fin de cette guerre. Y a-t-il une garantie américaine que l’on discutera vraiment de la fin de la guerre après un cessez-le-feu de 60 jours ? Car chaque fois qu’il y a une pause, la guerre reprend et le cessez-le-feu s’effondre. »
La porte-parole a répondu : « Les cessez-le-feu ne s’effondrent pas d’eux-mêmes. C’est le Hamas qui les viole. Ils ne s’effondrent pas sous leur propre poids. Même sans cessez-le-feu ou accord formel, il y a un effort constant pour mettre fin à cette situation horrible – pas seulement temporairement, pas pour 60 jours ou six mois. C’est la vision du président Trump, c’est ce sur quoi travaille le secrétaire Rubio, ainsi que nos émissaires spéciaux. »
Elle a conclu : « L’objectif final est évidemment la fin : la fin des tueries, des massacres, du carnage. Offrir aux gens ce dont ils ont besoin est essentiel. Et bien sûr, on ne peut pas parler de paix quand on est sous les tirs. Une chose doit mener à l’autre, sinon cela n’a tout simplement pas de sens. »
Ce matin, la BBC a rapporté, citant un haut responsable du Hamas, que l’organisation prévoit de rejeter la nouvelle proposition de Vitkoff car elle n’inclut pas de garanties américaines pour une fin définitive de la guerre. Le Hamas est également furieux que la distribution de l’aide ne revienne pas sous son contrôle comme avant l’ouverture des centres d’assistance gérés par des entreprises américaines.
