Selon des informations révélées par le quotidien israélien Maariv, plusieurs entreprises israéliennes spécialisées dans la défense ont conclu des accords commerciaux avec le Qatar portant sur des armes, des munitions, des équipements de cybersécurité et diverses technologies militaires avancées. Ces contrats, d’une valeur cumulée de plusieurs centaines de millions de dollars, ont été validés par les autorités gouvernementales israéliennes, y compris le Premier ministre Benjamin Netanyahou lui-même.
L’un des faits notables mis en lumière par Maariv est la profondeur des relations commerciales entre IAI et le Qatar. Selon les informations recueillies, les dirigeants d’IAI auraient effectué au moins une vingtaine de visites officielles à Doha. De leur côté, des représentants qataris de haut niveau se seraient rendus en Israël, passant une journée entière dans les locaux d’IAI pour des discussions autour de futures coopérations.
Ce développement est d’autant plus surprenant que le Qatar entretient des liens bien connus avec le Hamas, groupe que l’État d’Israël considère comme une organisation terroriste. Ce paradoxe met en lumière les complexités géopolitiques et commerciales qui lient parfois des ennemis déclarés dans des intérêts stratégiques.
Cependant, les événements du 7 octobre ont profondément bouleversé ces relations commerciales. L’attaque du Hamas contre Israël, survenue à cette date, a provoqué un gel immédiat de la plupart des négociations en cours, et certains contrats déjà validés ont été tout simplement annulés.
Ces révélations interviennent dans un contexte de plus en plus tendu au Moyen-Orient, où les alliances diplomatiques, les intérêts militaires et les relations commerciales ne suivent pas toujours des logiques apparentes. Le Qatar, acteur économique et diplomatique influent dans la région, héberge des représentants du Hamas à Doha, mais entretient également des canaux de communication avec les puissances occidentales et, manifestement, avec certaines entreprises israéliennes.
Enfin, ces informations soulèvent aussi des interrogations sur la manière dont les décisions de coopération sécuritaire sont prises au plus haut niveau de l’État israélien, et sur les équilibres délicats entre impératifs commerciaux, impératifs de sécurité nationale, et alliances régionales mouvantes.
Jforum.fr
Heu et si c’était un remake de l’affaire des beepers, à une échelle plus élevée ?
Une sorte de barbouzerie pour espionner le Qatar ?
Je dis cela, mais sans paranoïa… excessive .
Bon, les israéliens sont particulièrement intelligents. Et quand ils font des c….eries, c’est tout aussi énorme.