Pour la deuxième fois, Tsahal a éliminé le chef d’état-major de guerre – le commandant militaire le plus haut placé du régime iranien.
JDN
Suite à des renseignements précis obtenus par la Direction du renseignement militaire, et à une opportunité apparue durant la nuit, des avions de chasse de l’armée de l’air israélienne ont frappé un quartier général occupé en plein cœur de Téhéran, éliminant Ali Shadmani, chef d’état-major de la guerre et commandant suprême des forces armées du régime, considéré comme l’un des hommes les plus proches du Guide suprême iranien, Ali Khamenei.
Shadmani servait en tant que chef d’état-major de la guerre et commandant du quartier général d’urgence des forces armées, connu sous le nom de « Khatam al-Anbiya ». Il commandait à la fois les Gardiens de la Révolution et l’armée régulière iranienne.
Il avait été nommé au début de l’opération « Am KeLavi » (traduction : « Avec la force du lion ») pour prendre la tête des forces armées iraniennes, après l’élimination de son prédécesseur, Alam Ali Rashid, lors de la frappe d’ouverture de cette même opération.
Le quartier général d’urgence « Khatam al-Anbiya », sous son commandement, était responsable de la gestion opérationnelle de la guerre et de la validation des plans offensifs iraniens. Dans les diverses fonctions qu’il a occupées, Shadmani a eu un impact direct sur les plans offensifs de l’Iran visant l’État d’Israël.
Avant la mort de son prédécesseur, Shadmani avait déjà été adjoint au commandant du QG Khatam al-Anbiya, ainsi que chef du département des opérations de l’état-major des forces armées.
Son élimination s’ajoute à une série de frappes ciblées contre les plus hauts rangs du commandement militaire iranien, et constitue un nouveau coup sévère porté à la chaîne de commandement des forces armées en Iran.
