Prof Michael Ayache
Donald Trump a franchi un seuil historique en annonçant une attaque américaine « très réussie » contre trois sites nucléaires iraniens majeurs : Fordow, Natanz et Ispahan. Cette intervention directe marque un tournant dans l’engagement américain au Moyen-Orient, Trump précisant qu’une « pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordow ».
L’opération a mobilisé des bombardiers furtifs B-2 décollant d’une base américaine et se dirigeant vers l’ouest au-dessus du Pacifique, démontrant la capacité unique des États-Unis à neutraliser des installations souterraines fortifiées que seule l’Amérique peut détruire avec ses bombes antibunkers de 14 tonnes !
Netanyahou et Trump : un partenariat stratégique exceptionnel
Benjamin Netanyahou a salué le « soutien manifeste » de Donald Trump dans cette campagne militaire contre l’Iran. Le Premier ministre israélien a souligné qu’en attaquant l’Iran, Israël combat « un régime tyrannique et radical qui veut construire des bombes atomiques pour nous détruire, et des missiles balistiques, notamment intercontinentaux, pour menacer n’importe quel pays au monde ».
Netanyahou a exprimé sa gratitude envers Trump, déclarant : « Je le remercie de se tenir à nos côtés et je le remercie pour le soutien que les États-Unis nous apportent dans la défense du ciel israélien ». Cette reconnaissance témoigne d’une coordination exceptionnelle entre les deux dirigeants, Netanyahou affirmant s’entretenir avec Trump « presque chaque jour ».
Des résultats stratégiques significatifs
L’impact de cette coopération se mesure dans les résultats obtenus. Israël estime avoir « retardé d’au moins deux ou trois ans la possibilité » pour l’Iran de disposer de la bombe atomique. Cette évaluation souligne l’efficacité de l’action conjointe dans la neutralisation temporaire du programme nucléaire iranien.
Trump a démontré sa détermination en affirmant que l’Iran « ne peut pas avoir d’arme nucléaire » et que « pour que cela ait lieu, l’Iran ne peut pas enrichir d’uranium ». Cette clarté dans les objectifs stratégiques a guidé l’action coordonnée des deux nations.
Une défense multilatérale orchestrée
La coopération va au-delà des frappes offensives. Les États-Unis participent activement à la protection d’Israël avec des batteries de missiles THAAD déployées sur le territoire israélien, des navires Aegis positionnés au large des côtes israéliennes, et des pilotes américains combattant aux côtés des pilotes israéliens pour intercepter les drones.
Cette architecture défensive illustre la profondeur de l’engagement américain, Trump ayant réuni son conseil de sécurité nationale pour coordonner les réponses aux développements du conflit.
Un message de fermeté internationale
Trump a conclu son annonce en déclarant que « l’heure de la paix a sonné » et que l’Iran devait « maintenant accepter de mettre fin à cette guerre ». Cette position ferme, soutenue par l’action militaire coordonnée, vise à contraindre Téhéran à abandonner ses ambitions nucléaires.
Netanyahou a souligné que ce qu’Israël fait en Iran, il le fait « avec le soutien manifeste du président des États-Unis, Donald Trump, du peuple américain et de nombreux autres pays », témoignant d’un soutien international plus large à cette initiative.
Mais la guerre conventionnelle n’est pas terminée !
Eh ! Faudrait arrêter les caresses, maintenant !
Et arrêter aussi de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir mis à terre.