La probabilité de dissolution de la Knesset augmente : les partis orthodoxes quittent la réunion furieux à cause du document sur les sanctions

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La réunion entre les chefs des factions orthodoxes et la conseillère juridique de la Knesset, Me Sagit Afik, s’est terminée sans résultat et sans accord sur les principes de la nouvelle loi.
Un responsable orthodoxe présent à la réunion a déclaré : « Nous avons le sentiment qu’il n’y a personne à qui parler. »
Le document présenté lors de la réunion contient une proposition stricte, incluant une série de sanctions personnelles et institutionnelles en cas de non-respect des objectifs de recrutement.

JDN – Baroukh Shapira

Les efforts pour élaborer une loi consensuelle sur la conscription se heurtent à un mur d’impasses. La réunion tenue ce mercredi entre les chefs des partis orthodoxes et la conseillère juridique de la Knesset, Me Sagit Afik, s’est soldée par un échec : aucun accord n’a été trouvé sur les principes de la nouvelle législation.
Un responsable orthodoxe présent a résumé : « On a l’impression qu’il n’y a pas de dialogue possible. »

Selon les rapports, le député Ariel Attias (Shas) a quitté la salle furieux, à la suite d’un vif désaccord sur le texte des principes proposé.

Principaux éléments du document de principes rejeté :

Le document présenté proposait une approche stricte incluant une série de sanctions immédiates – à la fois personnelles et institutionnelles – en cas de non-atteinte des objectifs de recrutement. Parmi ces sanctions :

  • Retrait du permis de conduire

  • Interdiction de sortie du territoire (avec mise en place d’une commission des dérogations)

  • Suppression des subventions dans l’enseignement supérieur

  • Suppression de la discrimination positive dans les services de l’emploi

Concernant les crèches subventionnées, un mécanisme progressif a été proposé :
25 % de subvention de base pour toute la population, même en cas de non-atteinte des objectifs, et jusqu’à 100 % si les objectifs sont pleinement atteints.

Le service juridique de la Knesset insiste pour que les sanctions soient intégrées dans toute la législation – tant pour les institutions que pour les individus – comme condition légale de validité de la loi.

À la fin de la réunion, les représentants des partis orthodoxes ont exigé davantage de clarifications sur les mécanismes de mise en œuvre, les modalités d’application et la portée des sanctions.
Mais la réunion a été levée sans qu’aucun accord substantiel ne soit trouvé.
Le sentiment général était que les écarts sont très profonds, et qu’à ce stade, aucune convergence sur la loi ne semble en vue.

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