Le début de la crise : un seul produit a disparu des rayons en Iran – et le chaos a commencé | Explication de Beni Sabati

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Beni Sabati, chercheur spécialiste de l’Iran à l’Institut d’études sur la sécurité nationale (INSS), a décrit lors d’une interview sur 103FM la situation critique des Gardiens de la Révolution en Iran. Il a également exprimé sa perplexité quant à l’attitude de Donald Trump à leur égard.

Ma’ariv

Sabati a expliqué : « L’Iran possède une branche politique et une branche militaire. Si on les compare au Hamas, l’Iran est tombée au niveau d’une organisation terroriste, dont la branche militaire s’exprime par la menace. »
Il a ajouté : « D’un autre côté, on observe en permanence des approches et des propositions que l’Iran aurait refusées il y a un an à peine — comme l’installation d’inspecteurs sur les sites nucléaires. »
Il a souligné que les Iraniens spéculent et lancent des annonces dans l’air, laissant croire qu’un progrès est en cours, alors qu’en réalité, rien ne garantit qu’ils adopteront la conclusion attendue.

Concernant Donald Trump, Sabati a admis ne pas comprendre ses actions : « Les États-Unis ont commis des erreurs. Les bombardiers ne sont plus stationnés à Diego Garcia, alors les Iraniens reprennent confiance. L’épée n’est plus suspendue au-dessus de leur tête. J’espère que ce seront les Américains eux-mêmes qui exerceront la menace, et non nous. »

D’après lui, les Gardiens de la Révolution sont aujourd’hui dans la pire situation depuis la grande révolution en Iran« L’Iran est dans un état très grave. Il y a des jours avec dix heures de coupures d’électricité, des coupures d’eau, et le peuple gronde. Des grèves sans précédent éclatent. Il n’y a plus de viande en Iran à cause des grèves. Je ne me souviens pas d’une crise de cette ampleur depuis la révolution. »

Cependant, Sabati a expliqué pourquoi, selon lui, le Guide suprême Khamenei ne renoncera pas à l’enrichissement nucléaire, malgré les circonstances : « Quand on est infecté par l’hubris depuis tant d’années, il est très difficile de faire marche arrière. Même vis-à-vis de son propre public, aussi restreint soit-il, comment justifier toutes ces années ? »

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