Le président des États-Unis, Donald Trump, a révélé que l’Iran avait contacté son administration pour demander la levée des sanctions économiques qui pèsent sur elle, et il a exprimé sa volonté d’en discuter. Lors d’un dîner avec des dirigeants d’Asie centrale, Trump a déclaré : « L’Iran a demandé s’il était possible de lever les sanctions, et je suis prêt à écouter. Nous verrons ce qu’il se passera, mais je suis ouvert à cette idée. »
Be’hadré ‘Harédim
Ces propos interviennent alors que Téhéran multiplie les signaux indiquant sa disponibilité pour reprendre le dialogue avec l’Occident. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a reconnu que les précédents cycles de négociations avec Washington n’avaient donné aucun résultat, mais a souligné que l’Iran « n’hésitera pas à revenir à la table des négociations si cela sert le peuple iranien ».
Selon lui, « nous continuerons à œuvrer pour la levée des sanctions de manière digne. Nous ne compterons ni sur l’Est ni sur l’Ouest, mais uniquement sur notre propre peuple. »
Araghchi a rappelé que l’accord nucléaire de 2015 avait été signé de bonne foi et approuvé par les institutions iraniennes, mais que les États-Unis s’en étaient retirés unilatéralement durant le premier mandat de Trump.
Le guide suprême, Ali Khamenei, a également évoqué la question, affirmant que « les États-Unis ne veulent qu’une seule chose : la capitulation de l’Iran ». Il a ajouté : « Tous les présidents américains ont tenté de l’obtenir, mais Trump est le seul à l’avoir admis ouvertement. »
Pour mémoire, cinq cycles de négociations indirectes ont eu lieu entre l’Iran et l’administration Trump. Avant l’ouverture prévue du sixième cycle en juin dernier, Israël a mené une vaste attaque aérienne contre le territoire iranien – rapidement rejointe par les États-Unis – peu avant la fin de la guerre de 12 jours.
