Amona : non !

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Une formule de dernière minute a été proposée pour régler la question d’Amona, mais les gens de cette installation l’ont eux-mêmes rejetée.

Amona est une installation dans les territoires palestiniens, située sur des terrains qui se sont avérés finalement problématiques, selon le jugement de la cour suprême israélienne. A chaque fois qu’un tel scénario a lieu, ce sont soudain des Palestiniens qui surgissent et « prouvent » que les terrains étaient à eux, aidés ou poussés par des groupes extrémistes juifs ou étrangers. La cour suprême a accepté dans le cas d’Amona ces doléances, et a conclu qu’il fallait que les maisons (des caravanes en fait) installées sur leurs domaines devaient être enlevées. L’ensemble de la classe politique tente depuis lors de trouver une solution juridique solide, mais sans résultats vraiment probants.

L’un des grands problèmes reste celui de l’opposition de Moché Kakhalon à œuvrer contre la cour suprême : sans sa voix, la Knesset ne peut pas s’engager dans des décisions visant à réduire le pouvoir de cette instance, généralement ou ponctuellement, dans le cas précis d’Amona. Il est vrai que toute velléité de cet ordre serait immédiatement suivie d’un lever de bouclier énorme de la part des médias…

Là, un compromis a été proposé : le déplacement (le 25 décembre, cela ne s’invente pas…) d’une partie des caravanes gênantes sur un autre terrain d’Amona – pour deux années… L’autre partie passerait à Ofra, une autre agglomération de la région. Cela signifie que dans un temps indéfini, la séance recommencera. Cela, les gens d’Amona l’ont rejeté, car ils ont vu que la solution n’en n’était pas une, et que la crise reprendra, tôt ou tard.

Evidemment, on peut se demander en quoi à présent la situation va être meilleure : les maisons incriminées vont être déplacées manu militari… Cela a peut-être un intérêt à se présenter comme des irréductibles, mais en tout état de cause, il est déjà certain que tout cela ne se passera pas dans la tranquillité, et posera de grands problèmes moraux, voire une crise politique majeure…

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