Selon le scénario présenté au cabinet de sécurité avant le lancement de l’offensive contre l’Iran, des centaines de missiles iraniens devaient frapper chaque jour le cœur d’Israël – touchant des villes, des bases militaires, des infrastructures civiles et stratégiques. L’estimation faisait état de milliers de morts et d’un grave bouleversement du tissu de vie dans l’arrière-pays israélien. Le scénario redouté envisageait également que de nombreux avions de chasse de l’armée de l’air israélienne seraient abattus dès la première vague d’attaque, et que certains pilotes seraient faits prisonniers.
JDN
Malgré ce risque colossal, le cabinet a pris une décision sans équivoque : lancer une attaque préventive. Deux évaluations fondamentales ont soutenu cette décision :
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Sans intervention immédiate, l’Iran aurait atteint la capacité d’arme nucléaire opérationnelle d’ici deux semaines.
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Une attaque nucléaire directe ou indirecte entraînerait des centaines de milliers de morts – un scénario jugé catastrophique et inacceptable.
Finalement, la réalité sur le terrain et une succession de miracles inattendus ont surpris tout le monde – de manière positive. Contrairement aux pires prédictions, tous les avions israéliens sont revenus indemnes de leur mission, et l’armée israélienne a rapidement réussi à prendre le contrôle total du ciel iranien.
Le système de défense aérienne israélien – comprenant le Dôme de fer, Fronde de David et le système Arrow – a fonctionné de manière quasi parfaite : la grande majorité des missiles ennemis ont été interceptés, et les dommages sur l’arrière-pays ont été bien moindres que ceux redoutés initialement.