Les heures et minutes avant l’opération « ‘Am Kalavi » – L’histoire non racontée :
J’écoute Orit Struk parler sur Galei Israel – et je sens les larmes monter, mon corps frissonner, et mon cœur se remplir de fierté.
La nuit de l’attaque en Iran, après que tous les ministres ont été exposés aux implications – lourdes, dramatiques, décisives – on leur a demandé s’ils étaient pour, contre ou s’abstenaient.
Chacun pouvait donner son avis, émettre des réserves, penser autrement.
Et tous, tous ont voté à l’unanimité.
Mais le moment qui m’a le plus bouleversé, c’est ce qui est arrivé après :
Lorsque l’ordre fut donné – « En avant ! » – et qu’il ne restait plus que quelques instants dans la salle du cabinet,
Alors, à l’initiative de l’un des ministres, un livre de Tehillim (Psaumes) fut sorti.
Et passé de main en main.
Ainsi, les ministres du gouvernement israélien étaient là, assis en silence.
Ils murmuraient ces mots éternels, anciens, puissants –
« Rendez grâce à l’Éternel car Il est bon, car Sa bonté est éternelle » (Hodou laChem ki tov ki le’olam ‘hasdo).
La ministre Orit raconte que le chapitre qui lui a été confié était le chapitre 118,
et qu’elle l’a terminé précisément au moment où les avions de notre armée de l’air pénétraient le ciel ennemi,
avec les paroles :
« Ô Éternel, sauve maintenant ! Ô Éternel, fais prospérer maintenant ! » (Ana Hachem hoshia na, Ana Hachem hatsli’ha na).
Et elle a demandé que ces paroles-là, et non des analyses de sécurité ou des conclusions stratégiques,
soient les mots de clôture de cette réunion décisive.
Il y a quelque chose dans cet instant…
Un moment où les ministres du gouvernement israélien – ni des prêtres du Temple, ni des prophètes –
mais des gens ordinaires, de chair et de sang, des élus du peuple –
sont assis au cœur du plus grand drame sécuritaire du siècle…
et ouvrent le Livre des Psaumes.
Pas parce que c’est un slogan.
Mais parce qu’ils y croient véritablement.
Nous ne sommes pas un État quelconque.
Nous sommes un État juif.
Dans le sens profond, enraciné, clair et assumé.
Un peuple qui n’est jamais seul.
Un peuple qui sait qu’il y a Quelqu’un au-dessus – un Maître de la création.
Et qu’il y a des moments où l’on n’avance qu’avec la foi.
Cette histoire – est une histoire biblique.
Et elle se vit maintenant. Dans notre génération, dans notre gouvernement, au sein de notre peuple.
Et au milieu du bruit, de la confusion, de la politique – souvenons-nous :
Nous sommes des Juifs. Dans un État juif.
Un peuple de prière, de foi et d’héroïsme.