Encouragés par les discours de LFI et du président Macron, qui ostracise Israël en France, notamment au Salon du Bourget, des individus de la gauche, pas si extrême qu’on le dit, car ils sont à l’image de la gauche actuelle, si on écoute Manon Aubry sur France inter ce matin, ont cherché à saboter des démonstrations aériennes risquant ainsi la vie de nombreuses personnes, navigants et spectateurs.
Ils voulaient lâcher vendredi dans le ciel une armada de ballons gonflés à l’hélium pour perturber les démonstrations aériennes lors du Salon du Bourget. Une action en apparence symbolique mais qui peut s’avérer dangereuse pour les pilotes opérant dans le ciel.
Sept militants de l’ultra gauche – tous fichés S – sont entendus ce samedi en garde à vue dans locaux de la brigade criminelle de la Direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. Six suspects ont été interpellés à l’aube vendredi en région parisienne avant l’ouverture du Salon du Bourget au grand public dans le cadre d’une enquête ouverte en flagrance par le parquet de Paris.
Une autre interpellation a eu lieu ce samedi matin au village « anti-guerre » situé près de la Bourse du Travail à Bobigny (Seine-Saint-Denis) d’où la manifestation à l’appel de plus de 100 organisations contre la participation israélienne au Salon du Bourget est partie en début d’après-midi.
Deux scénarios
Ces interpellations, menées en urgence, auraient visé à contrecarrer un projet d’action spectaculaire visant notamment à empêcher les avions d’atterrir et de décoller. Selon nos informations, deux scénarios possibles étaient envisagés. Le premier prévu vendredi lors de la première des trois journées ouvertes au grand public du Salon, en empêchant les avions du défilé aérien d’atterrir mais aussi peut-être même l’avion présidentiel d’Emmanuel Macron. Le chef d’État, retenu au Canada pour le G7, n’avait pu assister à l’inauguration et devait atterrir sur le tarmac du Bourget vendredi à bord d’un appareil militaire A400. Les activistes auraient projeté de s’introduire dans le périmètre du salon et de déployer des ballons de baudruche gonflés à l’hélium, afin de gêner le vol des pilotes des appareils.
Une autre option faisait état d’une action ce samedi après-midi sur le tarmac du Bourget lors de la manifestation. D’où l’opération judiciaire de grande envergure de ce matin.
L’ensemble des interpellations a été déclenché à la suite de renseignements de la Direction du Renseignement de la préfecture de Police (DRPP) transmis à la justice, faisant état de projets d’actions imminentes. L’enquête ouverte par le parquet de Paris et menée par la brigade criminelle va devoir déterminer désormais la matérialité des infractions reprochées, rarement utilisées dans le Code pénal, à savoir la tentative de déstabilisation de l’espace aérien et de la circulation des aéronefs.
Des activistes très connus
Selon nos informations, les suspects sont des activistes très connus des services de renseignement, liés à l’écologie radicale, dont certains appartiennent aux Soulèvements de la terre, mais aussi à la mouvance anarcho-autonome et à la cause pro-palestinienne. Parmi eux, plusieurs figures du milieu de l’ultra gauche connues pour leur participation à des exactions violentes lors de précédentes manifestations.
Le Parisien et JForum.Fr