L’équipe d’élite en mode de « clôture de guerre » : après 11 jours de destruction – l’Iran s’effondre officiellement

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Ma’ariv – Avi Ashkenazi 

L’attaque menée cette nuit (samedi-dimanche) par les États-Unis est qualifiée, dans le jargon militaire, de frappe de “clôture de guerre”.
Les Iraniens tentent actuellement d’évaluer les dégâts et de comprendre ce qui a été touché. Mais une chose est claire : au cours des 11 derniers jours, l’Iran a encaissé des coups très durs.
Plus de 60 % de ses lanceurs de missiles ont été détruits, la suprématie aérienne est perdue, tout le commandement militaire de haut niveau a été éliminé ou est dans l’incapacité de fonctionner, par crainte d’être ciblé. Il est peu probable que sa marine soit capable d’affronter celle des États-Unis – et peut-être même pas celle d’Israël.

Ses forces par procuration – tels le Hamas, le Hezbollah, les Houthis ou les milices en Irak et en Syrie – n’affichent actuellement aucune volonté réelle de se lancer au combat.
Chacun a ses raisons, mais avant tout, il faut noter qu’Israël a éliminé deux figures majeures vendredi soir : Saeed Izadi et Behnam Shahriyari – le carburant et le moteur de tout l’appareil de proxy iranien.
Leur élimination est un coup direct et dévastateur porté à tous les groupes terroristes que l’Iran a entretenus pendant des années.

Israël et les États-Unis sont désormais à l’orée de la fin de cette guerre.
Israël peut finaliser sa part de l’opération en quelques heures à un jour.
Les États-Unis, de leur côté, laissent entendre très clairement que tant que l’Iran n’agit pas de manière insensée ou ne tente pas de se venger, l’opération pourra être clôturée, laissant place à des négociations pour reconstruire la région.

Mais ce serait une erreur de ne parler dans les prochains accords qu’uniquement du nucléaire et des missiles.
Il faut exiger un changement profond à l’intérieur même de l’Iran, qui la contraindra à faire face aux nouvelles réalités géopolitiques.

Il est désormais évident qu’à court terme, les États-Unis vont conduire une expansion des accords d’Abraham.
Le monde entier a vu de ses yeux les capacités d’Israël : depuis des renseignements de qualité exceptionnelle jusqu’à l’exécution parfaite de l’opération aérienne, en passant par la coordination opérationnelle avec les États-Unis, la grande puissance mondiale.

Mais ce que le monde a aussi vu, c’est la résilience du peuple israélien : la discipline civile, les bataillons de la Défense passive, les forces de secours, Magen David Adom, les pompiers, la police, les autorités locales – un système aussi efficace que les forces armées professionnelles.
Tout cela place Israël dans une position stratégique différente pour le lendemain de la guerre.

Et maintenant vient le point crucial de l’existence de l’État d’Israël – un enjeu profondément lié à la population et aux structures étatiques : la libération des 50 otages toujours retenus par le Hamas à Gaza.

Yahya Sinwar est celui qui, par son acte criminel, a déclenché le déplacement tectonique qui bouleverse le Moyen-Orient depuis presque un an et neuf mois.
Son plan initial visait à nuire à Israël, mais a finalement entraîné l’effondrement de l’axe iranien du mal, une structure bâtie sur trois décennies et des centaines de milliards de dollars.

Et seule la libération des 50 otages viendra marquer la véritable victoire dans cette guerre.
Ce sera le seul moyen d’ouvrir un nouveau chapitre dans la réalité de toute la région.

1 Commentaire

  1. Si Israël a compris qu’il lui fallait se faire craindre, c’est la meilleure nouvelle du siècle.
    Se faire aimer, c’est bien mais souvent illusoire. C’est ce que raconte l’histoire d’Israël.
    Se faire craindre permet au moins de se faire respecter. Et ouvre la porte à des relations… saines.

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