Lors d’une réunion confidentielle à la Knesset, le ministre de la Défense, Israël Katz, a révélé qu’entre 10 et 20 drones iraniens ont été lancés en direction d’Israël jusqu’à 19h15, bien que le cessez-le-feu soit entré en vigueur dans la matinée. Concernant les négociations sur un accord pour les otages, il a déclaré : « Un accord sur les otages est maintenant favorable à Israël. »
Ynet
Ce mardi soir, la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, présidée par le député Yuli Edelstein, s’est réunie à huis clos dans le complexe de la Kirya à Tel-Aviv.
Le ministre de la Défense Israël Katz y a présenté un bilan complet de la situation de guerre sur tous les fronts.
Au cours de la réunion, Katz a révélé que malgré l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la matinée, entre 10 et 20 drones (UAV) ont été lancés par l’Iran en direction d’Israël jusqu’à 19h15.
Il a déclaré : « Israël a intercepté les drones – sans publier la violation du cessez-le-feu ni réagir publiquement, conformément aux accords préalables avec les États-Unis. »
Il a également ajouté que le bombardement effectué par l’aviation américaine sur la ville d’Ispahan a été mené « parce que les forces américaines avaient encore des bombes inutilisées qu’elles ne pouvaient pas ramener avec elles. »
Plus loin dans son intervention, le ministre de la Défense a décrit la situation nucléaire iranienne à la veille de la décision de lancer l’opération « Am Kelavi » : « Nous avons vu que les Iraniens tentaient de franchir le seuil nucléaire dans un délai très court. Nous avons compris qu’il était nécessaire d’éliminer les scientifiques pour porter atteinte à leurs capacités. »
Katz a également évoqué la coopération sécuritaire avec les États-Unis pendant l’opération, en précisant : « Les États-Unis ne connaissaient pas avec précision les plans d’élimination des scientifiques nucléaires par le renseignement militaire israélien. »
Concernant les négociations autour d’un accord sur les otages, il a affirmé : « Un accord sur les otages serait actuellement bon pour Israël.
Si le Hamas accepte la première moitié de l’accord, il y a de bonnes chances que la deuxième partie soit également mise en œuvre.
Bien sûr, nous insisterons pour que le Hamas ne gouverne pas, et nous n’accepterons pas non plus de quitter la zone du périmètre ni le corridor de Philadelphie. »
