L’attaque contre l’Iran : de nouveaux détails révélés

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Les secrets de l’opération israélienne contre l’Iran dévoilés
De récentes révélations ont mis en lumière les coulisses d’une opération militaire israélienne majeure contre l’Iran, préparée dans le plus grand secret pendant plusieurs mois. Cette offensive, baptisée « Tornade », visait des installations gouvernementales iraniennes en réponse à un missile meurtrier tiré sur Beersheba. Ce missile a tué cinq civils israéliens, dont un soldat en permission, quelques instants avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu.

Mais derrière ce tir de représailles, se cache un scénario complexe mêlant enjeux militaires, décisions diplomatiques de haut niveau et intervention américaine, alors que le président Donald Trump était encore en fonction.

Une attaque stoppée à la dernière seconde

Le ministre israélien de la Défense, Yisrael Katz, a révélé un moment de tension extrême : les avions israéliens, prêts à larguer des dizaines de bombes sur des cibles à Téhéran, ont été rappelés à une minute et demie de l’attaque. La raison : une exigence de dernière minute du président Trump, qui a demandé à Benjamin Netanyahu de ne pas poursuivre les frappes, privilégiant une désescalade. Finalement, seule une installation radar a été visée, évitant une attaque directe contre les symboles du régime.

Quatre mois de préparatifs minutieux

Le processus ayant mené à l’opération « Tornade » a débuté en février 2025, bien que les plans militaires aient été élaborés depuis des années. À partir de cette date, une accélération des concertations entre les autorités politiques et militaires s’est mise en place. Trois scénarios d’intervention ont été envisagés :

Une frappe israélienne isolée,
Une attaque appuyée discrètement par les États-Unis,
Une opération conjointe israélo-américaine.
Le ministre Katz a plaidé pour cette troisième option, qui s’est matérialisée par un accord permettant le survol de l’Irak et un soutien en défense aérienne, même si la fourniture d’avions ravitailleurs américains fut refusée.

« Hila » et « Narnia » : les volets de l’opération

Deux plans clés ont structuré l’offensive :

Plan « Hila » : programme global d’intervention militaire visant les infrastructures critiques.
Plan « Narnia » : centré sur l’élimination des scientifiques nucléaires iraniens et la neutralisation du commandement militaire iranien (POC).
L’objectif affiché n’était pas un changement de régime, mais un affaiblissement stratégique des capacités de riposte et de développement nucléaire iranien. Katz visait à créer un temps de doute et de recul côté iranien, tout en assurant la supériorité aérienne israélienne.

Un feu vert conditionnel de Trump

À plusieurs reprises, le président Trump aurait opposé son veto à une attaque préventive israélienne, préférant laisser la voie ouverte aux négociations. Mais la pression s’est intensifiée. Finalement, Trump aurait accepté une intervention israélienne à condition qu’elle soit ciblée et ne compromette pas les intérêts américains dans la région.

Lors d’un échange tendu, Israël aurait menacé d’agir seul. Cette détermination aurait contribué à convaincre Washington de donner un feu vert partiel, sous forme de soutien logistique limité mais stratégique.

Simulations et coordination intérieure

Tout au long du mois de mai, des réunions intensives ont eu lieu entre le commandement de Tsahal, le ministère de la Défense, les autorités locales et les ministères, afin d’anticiper toutes les évolutions d’un conflit de grande ampleur. Des simulations de guerre ont été menées, et le plan a été ajusté pour limiter les frappes aux symboles du régime iranien. La durée de l’opération a été raccourcie à sept jours, avec une montée en puissance progressive suivie d’un retrait.

Une riposte massive évitée de justesse

Finalement, le 9 juin, Netanyahu et Katz ont signé un document autorisant l’opération pour le 12 juin. Mais l’alerte a été maximale : des milliers de soldats ont été informés 36 heures avant l’assaut, faisant redouter des fuites potentielles. Katz a alors réduit le délai d’activation à trois jours, donnant l’ordre de finaliser la stratégie de communication et les messages officiels.

Cependant, les événements ont pris un tournant inattendu. À la dernière minute, les avions ont été détournés de leur cible principale. Selon Katz, si le guide suprême Ali Khamenei avait été localisé, l’ordre aurait été donné de l’éliminer.

Une démonstration de puissance
Pour les responsables israéliens, cette démonstration militaire a permis de marquer la supériorité tactique de Tsahal, tout en envoyant un signal clair à Téhéran : Israël conserve l’initiative et est capable de frapper avec précision, au moment de son choix. En perturbant les centres de commandement, l’opération a aussi contribué à ralentir la réactivité iranienne, privant le régime de sa capacité de réponse immédiate.

Cette série de révélations met en lumière la complexité des décisions militaires et politiques dans un contexte de tension régionale, et la fragilité de l’équilibre entre dissuasion, diplomatie et action directe.

Jforum.fr

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