La fille d’Ali Shadmani, ancien commandant du système de défense aérienne Khatam al-Anbia des Gardiens de la Révolution, affirme que son père n’a pas été éliminé lors d’une frappe aérienne de Tsahal comme cela a été officiellement rapporté – mais qu’il a été tué lors d’une poursuite avec des agents du Mossad à l’intérieur même de Téhéran.
JDN
Un scandale médiatique agite l’Iran : dans une interview aux médias locaux, la fille d’Ali Shadmani a déclaré que son père n’était « pas mort dans l’effondrement d’un bâtiment ni lors d’une frappe à distance, mais dans une opération secrète menée par des agents israéliens à Téhéran même ».
Selon elle, il s’agissait « d’une courte poursuite qui s’est terminée par son élimination, dont le récit officiel n’a pas été exact, peut-être intentionnellement ».
Ces propos contredisent l’annonce du porte-parole de Tsahal, qui avait attribué la mort de Shadmani à une frappe effectuée dans le cadre de la guerre dans le sud du Liban ou en Syrie.
Des sources iraniennes indiquent que les médias officiels ont évité de publier les détails complets concernant la mort de Shadmani, considéré comme proche du sommet de la hiérarchie militaire iranienne et du programme de développement de missiles et de drones des Gardiens de la Révolution.