L’opposition de gauche-centre-laïque n’est pas démocratique, elle n’a jamais accepté son échec électoral de novembre 2022
Professeur Michael Ayache
La coalition de droite actuellement au pouvoir en Israël fonde sa légitimité sur un principe démocratique fondamental : le mandat électoral obtenu lors des élections de novembre 2022. Ses partisans soutiennent que le suffrage universel a clairement exprimé la volonté populaire en faveur d’un changement de cap politique, notamment concernant l’équilibre des pouvoirs institutionnels. Selon cette perspective, la réforme judiciaire entreprise constitue l’application fidèle des engagements pris devant les électeurs, qui ont explicitement voté pour une coalition proposant de limiter l’activisme judiciaire.
Nous, les défenseurs de cette position démocratique de droite, estimons que le système judiciaire israélien s’était progressivement arrogé des prérogatives excessives, empiétant sur le domaine réservé au pouvoir législatif élu. Nous arguons que la Cour suprême, dont les membres ne sont pas élus au suffrage direct, ont développé une jurisprudence interventionniste qui vidait de sa substance la souveraineté populaire, cette dictature juridique se positionnant au dessus des décisions du peuple.
L’opposition a instrumentalisé la conseillère du gouvernement pour saboter une centaine de décision du gouvernement de coalition de droite-sioniste-religieux.
La réforme visait donc à restaurer l’équilibre constitutionnel en redonnant aux représentants élus leur pleine capacité décisionnelle, conformément aux principes démocratiques classiques de séparation des pouvoirs.
Cette vision considère que l’opposition actuelle, bien qu’elle invoque la défense de la démocratie, adopte paradoxalement une posture antidémocratique en refusant de reconnaître la légitimité du verdict des urnes. Nous voyons bien que les manifestations de rue et les appels à la désobéissance civile comme une tentative de contournement du processus électoral, où une minorité politique chercherait à imposer sa volonté par la pression populaire plutôt que par les mécanismes démocratiques réguliers (d’autre part, cette agitation a été financée par ceux qui veulent déstabiliser le gouvernement d’Israël, en particulier, l’administration démocrate de Barack Obama et Biden qui a transféré des millards de dollars aux organisations de l’opposition et les mouvements gauchistes afin de renverser notre gouvernement). Les nations européennes ont également financé les organisations contestataires gauchistes pour paralyser le nouvel exécutif d’Israel.
Une classe de nantis s’est appropriée le pouvoir judiciaire, économique, éducatif, financier, et elle ne veut pas de changement. Et comme ces gens ont le monopole des médias, et contrôle indirectement l’appareil sécuritaire, ils ont appellé à la révolte, à la désobéissance dans l’armée, ils diabolisent la coalition au pouvoir, en caricaturant les positions patriotes, juives, sionistes, en les traitant de messianiques et d’extrême droite alors que ces derniers n’expriment que la volonté du peuple qui s’est révélée dans les urnes, dans une nouvelle majorité sorti du suffrage universel.
Cette tension illustre un débat plus large sur la nature de la démocratie contemporaine, entre une conception majoritaire privilégiant la souveraineté populaire exprimée par les élections, et une approche anti-démocratique, gauchiste voire fasciste qui n’a pas accepté la défaite electorale. Ils se sentent propriétaires d’Israël, comment pourraient-ils accepter l’alternance, ils sont pour la démocratie que lorsqu’ils sont au pouvoir mais delégitimise le droite et les religieux lorsqu’ils ne sont plus au pouvoir.
Am Israël Haï l’emportera !
Professeur Michael Ayache