40 navires rejoignent la flottille pour Gaza

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Le départ de l’expédition depuis Barcelone, le 31 août 2025, a marqué le début de ce convoi international. Des escales ont été effectuées à Minorque, en Tunisie (Sidi Bou Saïd puis Bizerte), puis des navires italiens sont partis de Sicile pour se rejoindre. Ces trajets ont été ralentis ou perturbés par des conditions météorologiques défavorables, des vérifications techniques, mais aussi — selon les organisateurs — par des attaques de drones présumées.

Le convoi compte des voiliers et quelques embarcations plus imposantes. Parmi les bâtiments visés par des incidents, le Family Boat a été touché alors qu’il était près des côtes tunisiennes : on a vu des objets enflammés s’abattre près de lui, mais sans blessés signalés.

Les militants à bord craignent des attaques de la part d’Israël, y compris une forme de stigmatisation, certains dirigeants israéliens parlant de liens présumés entre la flottille et des groupes militants, voire de terrorisme. Ces accusations alimentent l’inquiétude des participants, qui demandent des garanties de sécurité.

Parmi les personnalités ayant embarqué ou prêtant leur soutien, on trouve plusieurs figures internationales de la société civile, d’organisations humanitaires et d’acteurs publics, ce qui confère à l’initiative une forte visibilité médiatique.

Plusieurs États — au moins une quinzaine, dont l’Espagne, le Mexique, la Turquie et l’Afrique du Sud — ont exprimé par communiqué leur préoccupation quant au sort de la flottille, avertissant que toute action violente ou toute entrave illégale aux navires pourrait engager des responsabilités au regard du droit international.

Le convoi a pour objectif non seulement d’apporter des vivres, de l’eau et des médicaments, mais de dénoncer ce qu’il considère comme un blocus maritime illégal et le manque d’accès humanitaire à Gaza aggravé par la guerre en cours. Les organisateurs estiment que la population gazaouie subit une crise alimentaire, des manques de moyens, et que ce type d’action peut aider à mettre la pression diplomatique pour un cessez-le-feu ou une ouverture de corridors humanitaires.

Il reste néanmoins incertain que la flottille atteigne la côte de Gaza. Les obstacles sont multiples : les conditions en mer, les risques liés aux actions militaires ou aux interceptions, les réticences diplomatiques, les problèmes de logistique et de sécurité. Le temps estimé pour parcourir les dernières étapes peut varier de quelques jours à plusieurs semaines selon les escales, le rythme de navigation et les conditions météo.

Jforum.fr

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