Forum Tikva, une référence !

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Professeur Michael Ayache
La boussole est simple : Tikva n’est pas un slogan, c’est un ordre de marche : « Nous n’implorons pas des terroristes, nous imposons un rapport de force ». Le Dr Tzvika Mor, père d’un otage et fondateur du forum Tikva, nous l’a rappelé par sa tenue et par son exemple : la dignité souveraine n’est pas un décor, c’est une stratégie. Pendant que d’autres théâtralisaient la douleur pour obtenir l’approbation des plateaux, Tsvika Mor a  transformé la douleur en détermination, la compassion en capacité, l’espoir en action.
Nous ne transférerons pas notre sécurité à des médiations lointaines. Les décisions se prennent à Jérusalem, pas à Doha ni à New York. Nous ne financerons pas notre propre vulnérabilité par des pauses sans victoire. Pas de cessez-le-feu sans avancées vérifiables vers la libération de nos otages. Pas de libération de chefs terroristes en échange d’innocents israéliens. Pas d’ingérence qui ligote Tsahal pendant que le Hamas recharge.
La voie est nette : pression 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Coupler le renseignement à la puissance de feu pour frapper juste et vite. Démanteler les centres de commande, casser les communications, assécher les finances, couper les axes, fermer les tunnels, briser la chaîne de chantage. Multiplier les opérations spéciales d’extraction dès que le renseignement ouvre une fenêtre. Faire comprendre à chaque échelon ennemi que garder un otage, c’est signer son propre arrêt. Et sur le front diplomatique, isoler le Hamas, exposer ses parrains, tarir l’argent, traquer les vecteurs.
La force n’est pas une posture, c’est une éthique de responsabilité. Elle distingue les civils des terroristes, protège les innocents, mais ne laisse aucune infrastructure ennemie se relever. Elle ne cherche pas la reconnaissance des spectateurs, elle cherche la sécurité des enfants d’Israël. L’humanité disciplinée n’est pas la faiblesse; c’est la preuve que nous sommes chez nous, responsables de notre destin, gardiens d’une frontière morale que nos ennemis ont choisie de franchir.
On a voulu voir en Tzvika Mor une dureté. On a vu une droiture. Il n’a pas quémandé la compassion, il a tenu la ligne. Et quand son fils est revenu, ce n’est ni l’ONU ni la mise en scène de la pitié qui l’ont ramené : ce sont nos soldats, notre renseignement, notre ténacité. Les larmes ont coulé ce jour-là, non pour convaincre le monde, mais pour bénir la vie rendue. Voilà le sens de Tikva : ne pas pleurer pour exister, agir pour ramener.
Nous n’attendrons pas la permission d’espérer. Nous irons la chercher. Nous rendrons l’enlèvement impensable parce que trop coûteux, la menace intenable parce que traquée sans répit, le chantage impossible parce que brisé à chaque maillon. Nous sommes plus patients que leurs tunnels, plus précis que leurs mensonges, plus unis que leurs parrains. Nous parlerons d’une seule voix: libération par la force, sécurité par la dissuasion, souveraineté par l’action.
Israël n’est pas une cause à défendre à la télévision. Israël est une nation qui décide, qui frappe, qui ramène les siens et qui fixe le prix de l’agression. Avec Tikva pour boussole et Tzvika Mor pour exemple, nous choisissons la victoire. Pas demain. Maintenant.

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