par Khaled Abu Toameh
Des médiateurs, dont l’Égypte, ont présenté la liste complète au Hamas pour obtenir son approbation, une démarche qui permettra au groupe terroriste de maintenir son influence dans la bande de Gaza après la guerre.
Les terroristes qui ont lancé la guerre en commettant le pire crime contre les Juifs depuis la Shoah et qui ont apporté la mort et la destruction à leur propre peuple ne devraient pas être autorisés à avoir leur mot à dire dans la future gouvernance de l’enclave côtière.
Le plan du président américain Donald J. Trump pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza stipule : « Le Hamas et les autres factions ont convenu de ne jouer aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, directement, indirectement ou sous quelque forme que ce soit. Gaza sera gouvernée par la gouvernance transitoire temporaire d’un comité palestinien technocratique et apolitique, chargé d’assurer la gestion quotidienne des services publics et des municipalités pour la population de Gaza. »
Les factions qui se sont réunies au Caire n’ont fait aucune mention d’un « organe international de transition » ou du « Conseil de la paix » proposé dans le plan de Trump.
Il va sans dire que les factions palestiniennes ont délibérément ignoré la partie du plan de Trump qui appelle les groupes terroristes à déposer les armes. Les dirigeants du Hamas ont souligné à plusieurs reprises que leur groupe n’avait aucune intention de désarmer avant l’instauration d’un État indépendant et souverain.
Ce à quoi nous assistons actuellement est une tentative du Fatah et du Hamas, avec l’aide de l’Égypte et du Qatar (principal sponsor et bailleur de fonds du Hamas), de contourner le plan Trump.
Si on laisse faire le Fatah et le Hamas, le gouvernement technocratique palestinien deviendra la mère de toutes les tromperies.
Khaled Abu Toameh est un journaliste primé basé à Jérusalem.


























