De plus en plus grave : le lien inquiétant entre la procureure générale et la procureure militaire

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Le frère de l’ancienne procureure militaire – qui a également signé la garantie permettant sa libération en assignation à résidence – sert comme procureur externe pour plusieurs ministères auxquels la procureure générale fournit des avis juridiques. Ce frère travaillait déjà dans ce domaine au moment où le fils de la procureure générale avait été impliqué dans le vol d’un gilet pare-balles militaire.

JDN

Le frère de l’ancienne procureure militaire Yif’at Tomer-Yerushalmi, l’avocat Assaf Tomer (notre photo) – qui a également signé la caution permettant sa libération en résidence surveillée – travaille comme procureur externe pour plusieurs ministères. C’est ce qu’a révélé ce soir (dimanche) la chaîne 14.

Selon ce reportage, ces contrats ont été attribués par appel d’offres et validés par un comité du ministère de la Justice. Ils sont en vigueur depuis des années et totalisent plusieurs centaines de milliers de shekels. Or, la supervision juridique des ministères concernés relève de la procureure générale Gali Baharav-Miara – elle-même soupçonnée d’implication dans l’étouffement de l’affaire de fuite du film tourné sur la base de Sdé Teiman, affaire dans laquelle l’ancienne procureure militaire est impliquée.

Un autre lien entre les deux avait déjà été révélé par la chaîne 14 : il concernait le fils de la procureure générale, arrêté pour avoir volé un gilet pare-balles militaire. L’ancienne procureure militaire était chargée de la procédure engagée contre lui. On découvre maintenant que cela se déroulait alors même que son frère recevait des revenus en tant que prestataire juridique pour la procureure générale.

La chaîne a contacté la procureure générale pour lui demander si elle avait connaissance de ces contrats et, dans le cas contraire, qui les avait autorisés – mais elle a refusé de commenter. L’avocat Assaf Tomer n’a pas répondu non plus avant publication.

Le ministère de la Justice a répondu à l’article : « Les demandes d’emploi d’avocats externes par les ministères parviennent au comité du ministère de la Justice seulement après avoir été validées par le comité d’appel d’offres interne du ministère concerné et après l’accompagnement juridique interne. Le comité chargé d’approuver l’emploi de conseillers juridiques externes examine uniquement la nécessité d’un recours à un prestataire externe, ainsi que la durée et le montant de la rémunération demandée. »

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