
Par Michèle Mazel pour Dreuz.info
Le saviez-vous ? L’Etat juif accorde le droit de vote à tous ses citoyens sans distinction de race, de religion ou de genre.
Et ceci depuis sa création. Pour mémoire il n’y a « que » douze partis à l’Assemblée nationale en France mais quinze partis sont représentés au parlement israélien depuis les élections de 2022.
Ils traduisent la grande diversité des opinions dans un pays qui compte à peine dix millions d’habitants.
Ils vont de la droite la plus nationaliste à l’extrême gauche en passant par les partis religieux et ultra-religieux. Deux des partis sont arabes.
Faut-il le dire aussi ? En Israël, la parole est libre et chacun peut s’exprimer sans crainte.
Il y a autre chose encore que l’Europe et les donneurs de leçons habituels ne veulent pas voir, c’est que depuis les atrocités du 7 octobre, le drame des otages toujours détenus dans des conditions inhumaines et la poursuite de la guerre –, il s’est produit un profond changement en Israël.
Une sourde indignation devant l’indifférence affichée par le monde face aux souffrances de la population, un refus de se mobiliser pour les otages.
Alors aujourd’hui, les émotions sont à fleur de peau et les uns et les autres parlent à tort et à travers.
Ainsi la déclaration aussi provocante que fausse d’un homme politique non élu.
Aussitôt condamnée par une rare intervention du Président de l’Etat, par le président de la Knesset et avec vigueur par les chefs de tous les partis sionistes.
Rien n’y fait. C’est Israël qui est mis au ban des nations.
Pourtant, ni les Nations-Unies ni l’Agence France Presse, toujours prêtes à rapporter des accusations souvent sans fondement, n’ont jamais mentionné le cas d’un seul enfant palestinien mort de faim. Ou même d’un adulte.
Il y a dix-huit mois qu’on agite le spectre d’un peuple affamé et d’un génocide. Dix-huit mois que, selon le si respectable « ministère de la Santé du Hamas », de cinquante à soixante mille Gazaouis, combattants et civils, jeunes, vieux et malades, auraient perdu la vie du fait d’une guerre déclenchée par le mouvement terroriste qui met des conditions pour y mettre fin.
Disons-le carrément : c’est grâce à l’aide humanitaire qu’Israël a si généreusement laissée entrer que ce mouvement a pu tenir si longtemps et continue à tenir.
C’est la première fois dans l’histoire qu’un pays attaqué est contraint par la communauté internationale à fournir à son attaquant ce dont il a besoin.
Une communauté qui aurait pu, qui aurait dû conditionner cette aide à la libération immédiate de tous les otages kidnappés et détenus en violation du droit de la guerre et du droit humanitaire tout court.
À Gaza, on n’affame que les otages israéliens et nombre d’entre eux ont déjà perdu la vie.
À Gaza, on ne tue délibérément que des bébés israéliens, comme Kfir Bibas et son grand frère Ariel, étranglés à mains nues par des terroristes animés par une haine aveugle.