Face a l’aveuglement du monde et à la soumission au terrorisme islamique des puissances occidentales, la seule solution pour Israël : annuler définitivement les accords d’Oslo et proclamer sa souveraineté légitime sur la Judée-Samarie.
Professeur Michel Ayache
Propos liminaires
Les accords d’Oslo, signés dans l’espoir naïf d’une paix durable, ont démontré leur faillite absolue puisque les Palestiniens n’ont jamais renoncé au terrorisme, bien au contraire. Le 7 octobre 2023 a définitivement enterré cette illusion diplomatique en révélant la nature génocidaire du projet palestinien.
Dans ces conditions, Israël doit impérativement proclamer l’annulation définitive des accords d’Oslo et décréter officiellement sa souveraineté pleine et entière sur la Judée-Samarie.
La décision de la France de reconnaître un État palestinien, orchestrée par Emmanuel Macron pour septembre 2025, conjuguée au harcèlement systématique d’Israël par les Nations Unies, révèle une politique occidentale aussi dangereuse qu’irresponsable qui récompense directement le terrorisme et constitue une trahison fondamentale des valeurs démocratiques. Face à cette capitulation honteuse, Israël n’a d’autre choix que de reprendre sa destinée en main en annulant définitivement les accords d’Oslo et en proclamant sa souveraineté légitime sur la Judée-Samarie.
Cette reconnaissance française constitue un cadeau inouï au Hamas, comme l’a justement dénoncé l’ancien ambassadeur d’Israël Daniel Saada. L’organisation terroriste a parfaitement saisi le message en rompant immédiatement les négociations de Doha quelques heures après l’annonce présidentielle. Pourquoi négocier la libération d’otages détenus dans des conditions inhumaines quand les prétendues démocraties occidentales offrent spontanément la récompense ultime d’un État ? Cette logique perverse transforme chaque massacre terroriste en investissement politique rentable et valide définitivement la stratégie de la terreur comme moyen légitime d’extorsion diplomatique.
L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, que cette reconnaissance prétend sacraliser, incarne précisément tout ce que l’Occident devrait combattre. Corrompue jusqu’à la moelle, foncièrement antidémocratique et soutenant ouvertement le terrorisme, elle nie ouvertement le droit fondamental d’Israël à exister. Abbas règne sans élections depuis des décennies sur cette entité fantoche, accumulant des fortunes colossales grâce au détournement systématique de l’aide internationale, tandis que Suha Arafat, veuve du défunt terroriste, dispose d’une fortune estimée à plus de 800 millions de dollars selon le Times londonien. Combien d’argent des contribuables français ont financé cette kleptocratie palestinienne ?
L’obsession maladive des Nations Unies contre Israël atteint des proportions orwelliennes qui défient l’entendement humain. Comme le dénonce avec une lucidité implacable Noëlle Lenoir, ancienne ministre française des Affaires européennes et éminente juriste, « l’Iran préside le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’Arabie saoudite préside le Comité des droits de la femme de l’ONU, Israël est accusé de génocide dans sa lutte contre le Hamas génocidaire ». Cette inversion grotesque des valeurs transforme l’organisation censée incarner « Plus jamais ça » en instrument de légitimation du terrorisme islamiste le plus radical.
La Cour pénale internationale, « sans doute le tribunal le plus inactif et le plus tergiversant au monde » selon les mots cinglants de Noëlle Lenoir, illustre parfaitement cette dérive institutionnelle. Cette cour qui n’a traité qu’une douzaine d’affaires en plus de vingt ans se précipite soudain pour incriminer Israël, en violation flagrante du droit international et de sa propre charte fondamentale. L’équivalence morale obscène établie entre les dirigeants israéliens et les chefs terroristes du Hamas revient à « inculper Churchill et Roosevelt avec Goering, Keitel et Ribbentrop au procès de Nuremberg ». Cette comparaison saisissante révèle la perversion intellectuelle qui gangrène jusqu’aux fondements de l’ordre juridique international.
Le parti pris systémique de l’ONU contre Israël constitue désormais un fait historique indéniable. Cette focalisation obsessionnelle sur la seule démocratie authentique du Moyen-Orient, alors que les pires dictatures islamistes échappent à tout examen sérieux, témoigne d’une instrumentalisation politique qui vide définitivement l’organisation de toute crédibilité morale et juridique.
La montée exponentielle de l’antisémitisme contemporain, nourrie par l’idéologie islamiste et amplifiée par la puissance destructrice des réseaux sociaux, trouve dans ces reconnaissances diplomatiques une légitimation institutionnelle terrifiant. Comme le rappelle avec justesse Daniel Saada, si l’antisémitisme d’avant-guerre s’alimentait du mensonge du « peuple déicide », ce nouvel antisémitisme se repaît du mensonge du « peuple génocidaire ». Cette mutation idéologique, portée par des formations politiques occidentales en quête des suffrages des minorités arabo-musulmanes croissantes, constitue un tsunami antisémite d’une ampleur comparable aux heures les plus sombres de l’histoire européenne.
La politique de Macron illustre une capitulation abjecte devant l’islamisme qui rappelle tragiquement les errements de Munich en 1938. Comme Chamberlain et Daladier avaient lâchement cédé à Hitler, Macron inaugure une « nouvelle politique arabe de la France » destinée non aux intérêts géopolitiques nationaux, mais à « apaiser les tensions dans les territoires perdus de la République ». Cette compromission intérieure transforme la diplomatie française en otage des pressions communautaristes, trahissant nos alliés démocratiques naturels pour satisfaire des clientèles électorales radicalisées.
L’ambassadeur israélien Danny Danon a parfaitement cerné l’objectif réel de cette manœuvre française : « faire pression sur les États-Unis, les isoler et ainsi changer leur politique envers Israël ». Cette stratégie vise explicitement à fracturer l’alliance occidentale en isolant Washington, seul pays à défendre encore Israël au Conseil de sécurité « au moins une fois par semaine ». La France de Macron préfère ainsi s’aligner sur l’axe sino-russe plutôt que de maintenir la solidarité démocratique transatlantique.
Hamas, dont l’acronyme signifie « Mouvement de la Résistance Islamique », ne mentionne même pas la Palestine dans sa dénomination car cette organisation terroriste n’a que faire de cette cause prétendument nationale. Son objectif véritable et avoué est « d’instaurer un califat islamique sur tout le territoire du Levant ». Est-ce cet État théocratique totalitaire qu’Emmanuel Macron entend légitimer par sa reconnaissance ? Cette interrogation fondamentale révèle l’aveuglement criminel de l’Occident face à la nature authentique du projet islamiste palestinien.
La faiblesse suicidaire de l’Occident face aux périls islamistes reproduit point par point les erreurs historiques les plus tragiques. Comme Daniel Saada le rappelle avec une prescience saisissante, « chaque fois que la communauté internationale a choisi la faiblesse face aux périls, la violence s’est engouffrée dans la faille de l’abandon ». La radicalisation nazie de 1938 a suivi directement les Accords de Munich, Hitler ayant immédiatement interprété l’apaisement occidental comme l’aveu patent de leur faiblesse constitutive. Combien de victimes juives et non-juives auraient été épargnées si les démocraties avaient fait preuve de fermeté ? Combien d’otages israéliens et de victimes palestiniennes pourraient être sauvées si Macron et ses complices européens cessaient d’offrir ce cadeau mortifère à l’irrédentisme islamiste ?
Face à cette trahison systémique des puissances occidentales qui choisissent délibérément l’aveuglement devant la menace islamique, Israël ne peut plus se contenter d’une posture défensive. Les accords d’Oslo, signés dans l’espoir naïf d’une paix durable, ont démontré leur faillite absolue puisque les Palestiniens n’ont jamais renoncé au terrorisme, bien au contraire. Le 7 octobre 2023 a définitivement enterré cette illusion diplomatique en révélant la nature génocidaire du projet palestinien.
Dans ces conditions, Israël doit impérativement proclamer l’annulation définitive des accords d’Oslo et décréter officiellement sa souveraineté pleine et entière sur la Judée-Samarie. Cette décision courageuse et nécessaire constitue la seule réponse appropriée à la compromission occidentale et à la prime institutionnelle accordée au terrorisme palestinien. Plutôt que de subir indéfiniment le chantage international d’un Occident en voie d’islamisation, Israël doit assumer pleinement ses droits historiques et sécuritaires sur l’ensemble de sa terre ancestrale.
Cette politique scélérate des Nations Unies et de la France ne constitue pas une simple erreur diplomatique mais bien une *complicité objective avec le terrorisme islamique international. En légitimant la violence comme moyen privilégié d’obtenir des concessions politiques, en récompensant les organisations terroristes par la reconnaissance étatique, en sapant méthodiquement la solidarité démocratique occidentale, cette reconnaissance palestinienne ouvre toutes grandes les portes à l’extrémisme islamiste et compromet irrémédiablement la sécurité de nos sociétés libres. René Cassin, inspirateur de la Déclaration universelle des droits de l’homme, « se retournerait dans sa tombe » face à cette instrumentalisation cynique de ses idéaux au service de l’antidémocratie islamiste la plus radicale.