À l’initiative de l’Arabie saoudite et de Trump : un plan pour mettre fin à la guerre à Gaza

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Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite avancent une initiative visant à libérer les otages, désarmer le Hamas, obtenir un retrait israélien et reconstruire Gaza sous supervision internationale. Netanyahu se trouve face à une décision cruciale – et si un cessez-le-feu est atteint dans les prochaines 24 heures, une rencontre avec Trump pourrait avoir lieu, rapporte Dani Zaken dans Israel Hayom.

Israël Hayom – Baroukh Shapira

Un plan dramatique de cessez-le-feu à Gaza est en cours d’élaboration en coulisses, sous les auspices de l’ancien président américain Donald Trump et grâce à une coopération sans précédent entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Selon des sources diplomatiques de haut niveau, ce plan pourrait non seulement mettre fin aux combats à Gaza, mais aussi lever le principal obstacle à la « méga-entente » de Trump visant à un règlement régional global au Moyen-Orient et à la résolution du conflit israélo-palestinien, comme l’indique Israel Hayom.

Le plan comprend une série de mesures politiques et sécuritaires examinées ces dernières semaines, mais qui ont connu une accélération significative après la visite de Trump dans le Golfe. L’initiative est portée par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le dirigeant émirati Mohammed ben Zayed. Les deux ont élaboré une feuille de route complète comprenant la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat, le désarmement du Hamas, un retrait progressif d’Israël et la reconstruction de la bande de Gaza – le tout sous la surveillance d’un comité international.

Selon les détails connus, le Hamas libérerait immédiatement la moitié des otages dès le début du cessez-le-feu, suivi de négociations pour la libération des otages restants et la restitution des corps. En échange, Israël accepterait de libérer des prisonniers palestiniens selon les modalités d’accords antérieurs. L’aide humanitaire à Gaza serait entièrement rétablie. À mesure que le processus avance, Israël mettrait fin à ses opérations militaires dans l’enclave et se retirerait progressivement aux lignes d’avant-guerre – selon des garanties de sécurité préétablies.

L’étape cruciale du plan – le désarmement du Hamas – se ferait par le transfert de ses armes à une entité arabe neutre. Les dirigeants des groupes armés seraient contraints de quitter la bande de Gaza. Des camps d’hébergement temporaires seraient mis en place, avec une prise en charge immédiate des personnes évacuées, en priorité les malades et les blessés.

La reconstruction de Gaza commencerait dès l’annonce de la fin des hostilités et serait confiée à un comité international dirigé par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Jordanie, les États-Unis et une représentation européenne. La représentation palestinienne serait assurée exclusivement par des acteurs civils – ingénieurs, économistes et administrateurs. L’Autorité palestinienne ne pourrait se joindre au processus qu’à condition d’engager des réformes de fond et de lutter contre la corruption.

En parallèle, des forces de police arabes et internationales remplaceraient la présence militaire israélienne et commenceraient à stabiliser la sécurité à Gaza. Il est estimé que d’anciens agents de sécurité du régime du Hamas pourraient être intégrés – à condition qu’ils renoncent à l’idéologie terroriste du mouvement.

Les parties impliquées soulignent que le succès du plan dépend principalement de la décision du Premier ministre Benyamin Netanyahu, qui doit désormais trancher à une croisée des chemins historique. Des sources israéliennes laissent entendre que si un cessez-le-feu est obtenu dans les prochaines 24 heures, une rencontre entre Trump et Netanyahu pourrait avoir lieu, marquant le début de la prochaine phase d’un accord régional d’envergure.

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