Le nouveau président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, le député Boaz Bismuth, a annoncé qu’il refusait de rencontrer le mouvement « Frères d’Armes » au sujet de la loi sur la conscription, tant qu’ils ne s’engageront pas à ne plus lancer d’appels à la désobéissance.
Il a également accusé le mouvement d’avoir « porté atteinte à la réputation de l’État d’Israël sur la scène publique et internationale ».
JDN
Dans une lettre envoyée à l’organisation « Frères d’Armes », Boaz Bismuth déclare : « Je ne peux ignorer les propos graves tenus par les représentants de votre organisation, qui ont nui à la réputation de l’État d’Israël tant sur la scène publique qu’internationale, ni les appels à la désobéissance au service militaire et au volontariat dans Tsahal — des déclarations graves, qui devront être examinées dans le cadre des travaux de la commission que je préside. »
Il ajoute : « Une démocratie digne de ce nom ne peut tolérer une situation dans laquelle chaque groupe de pression adapte l’état de défense du pays pour imposer un ordre du jour politique. »
Et de conclure : « Je suis prêt à vous rencontrer dès lors que vous vous engagerez formellement à ne plus appeler à des actions de ce genre à l’avenir. Il va de soi que nous serions également heureux d’entendre vos représentants dans des cadres de discussion convenus. Une fois votre engagement reçu, nous pourrons fixer une date de rencontre pour discuter des moyens de renforcer les valeurs du service militaire et la résilience israélienne. »
Contexte :
Cette déclaration intervient alors que le débat sur la loi de conscription bat son plein, et que certaines voix critiques au sein de l’armée et de la société civile se sont exprimées contre la politique actuelle, provoquant un vif débat national.
