Selon un rapport publié par le New York Times, plusieurs pays qui avaient exprimé une disposition de principe à envoyer des troupes dans la bande de Gaza – avec le soutien du président américain Donald Trump – manifestent désormais de sérieuses réticences et ne sont pas prêts, pour le moment, à participer à cette opération.
JDN
Le rapport souligne que les principales raisons de cette hésitation sont :
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une absence de clarté quant au mandat exact du contingent international envisagé ;
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et le fait que le Hamas n’a pas encore été désarmé et continue d’opérer dans de vastes zones de la bande de Gaza.
Les pays qui avaient précédemment accepté de contribuer à une force de maintien de la paix hésitent à présent.
Les soldats pressentis pourraient être contraints d’agir dans des zones urbaines densément peuplées, au risque élevé, notamment à cause du réseau de tunnels souterrains du Hamas.
Des diplomates impliqués expliquent qu’“il n’est pas clair s’il s’agit d’une mission d’observation ou d’une mission de combat”, et que, dans ces conditions, leurs gouvernements refusent d’envoyer des troupes pour l’instant.
Aucune nation n’a encore confirmé officiellement sa participation.
Des sources internationales indiquent que le déploiement dans les centres urbains de Gaza – alors que le Hamas contrôle encore la plupart d’entre eux – rend l’évaluation des risques extrêmement complexe et fait craindre des attaques ou des enlèvements via le réseau souterrain.
“Aucun pays ne veut que ses soldats soient perçus comme faisant partie d’un effort militaire israélien et se retrouvent à combattre sur le territoire du Hamas”, rapporte le New York Times.
Le plan de Donald Trump prévoit la création d’une force de maintien de la paix composée de pays extérieurs à la région, opérant à Gaza sous mandat international, à condition que le Hamas soit désarmé.
Mais il semble désormais que l’infrastructure politique et logistique soit loin d’être prête.
Le rapport évoque des retards dans le processus décisionnel, dans la définition du mandat et dans la préparation des pays participants — ce qui bloque tout avancement concret.
Du côté israélien, on espérait qu’un tel déploiement allègerait la charge sécuritaire et aiderait à stabiliser la bande de Gaza après la guerre.
Mais selon le New York Times, les pays potentiels n’affichent pour l’instant aucune volonté sérieuse.
Cette paralysie pourrait créer un vide sécuritaire dans la bande de Gaza et retarder la reconstruction et la gestion post-conflit.