Dans le cadre des pressions visant à avancer vers la deuxième phase de l’accord, le président des États-Unis a annoncé qu’il entend révéler les membres du « Conseil de la paix » au début de l’année 2026 : « Tout le monde veut en faire partie – des rois, des présidents et des Premiers ministres ».
Qui dirigera ce conseil ? • Tous les détails.
Kol réga’
Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré hier soir (mercredi) qu’il a l’intention de rendre publics les noms des membres du « Conseil de la paix », l’instance qui devra superviser l’administration et la reconstruction de Gaza, au début de l’année civile 2026.
Cette déclaration intervient dans le cadre des pressions qu’il exerce sur Israël, le Hamas et les médiateurs pour qu’ils avancent vers la deuxième phase de l’accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza — une étape censée accélérer les négociations sur ses paramètres, notamment le désarmement du Hamas.
« Nous le ferons au début de l’année prochaine », a déclaré Trump à des journalistes à la Maison-Blanche. « Ce sera l’un des conseils les plus légendaires jamais constitués. Tout le monde veut en faire partie. Ce seront en fait les dirigeants des pays les plus importants, tous veulent y être. »
Selon lui : « Ce n’était pas prévu ainsi. Nous pensions que seraient nommées des personnalités respectées dans ce domaine, qui en font leur métier. Mais il semble que ce seront des rois, des présidents, des Premiers ministres. Ils veulent tous siéger au Conseil de la paix. »
Reste une question ouverte : qui présidera cette instance ?
Le candidat initial de Trump était l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, mais en raison d’oppositions venant de pays arabes et musulmans, sa nomination semble maintenant improbable.
Un autre nom évoqué est celui de Nikolay Mladenov, diplomate bulgare qui fut envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Moyen-Orient entre 2015 et 2020, et qui dirige aujourd’hui l’Académie diplomatique des Émirats arabes unis à Abou Dhabi.
Quoi qu’il en soit, Israël, le Hamas et les médiateurs doivent encore parvenir à un accord dans les pourparlers concernant les modalités de la deuxième phase — sur fond du fait qu’il reste encore un dernier soldat otage tombé au combat que le Hamas n’a pas restitué : le héros d’Israël, le sergent-chef Ran Gouili, que sa mémoire soit bénie.


























