Choc et consternation dans la communauté orthodoxe : la police perquisitionne des domiciles de mohalim et saisit des couteaux de mila

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Grande tension à Anvers : tôt ce matin, des perquisitions ont été menées par la police, munie d’un mandat judiciaire, au domicile du mohel rav Aharon Eckstein ainsi que chez d’autres mohalim de la ville. Les forces de l’ordre ont saisi tous les couteaux en leur possession et exigé la liste des enfants circoncis au cours de l’année écoulée.
Le contexte : une plainte provocatrice déposée il y a un an contre des mohalim de la communauté juive orthodoxe d’Anvers, liée à la pratique de la brit mila (circoncision religieuse).

Be’hadré ‘Harédim – Moché Weisberg

Suite à cette plainte jugée provocatrice et choquante par les membres de la communauté, la police a perquisitionné ce matin les domiciles de plusieurs mohalim, dont le célèbre rav Aharon Eckstein et rav Moché David Landau.

Selon des témoignages rapportés par Be’hadré ‘Harédim, les policiers ont frappé aux portes en déclarant : « Soit vous ouvrez, soit nous forçons l’entrée. »

Ils ont ensuite saisi tous les instruments de circoncision et exigé les noms de tous les enfants circoncis par leurs soins durant l’année passée.

La plainte, déposée il y a plus d’un an, avait profondément choqué la communauté juive locale. L’auteur de la plainte est un Juif connu pour ses antécédents d’hostilité et de provocation envers les communautés juives à travers l’Europe. Cette fois, il a franchi un cap en déposant une plainte non seulement contre les mohalim, fidèles à la tradition de la brit mila, mais aussi contre des rabbins et des rebbes ayant officié comme sandak (parrain de la circoncision). Parmi les personnes visées figuraient le Rebbe de Pshvorsk et le regretté rav David Moché Lieberman, ancien président du tribunal rabbinique de la communauté « Chomré Hadass », tous deux très actifs dans ce rôle au sein de la communauté.

Cette affaire a ravivé des souvenirs douloureux de luttes historiques menées en Europe contre la circoncision juive, souvent sous couvert de « protection des mineurs », mais animées par des motivations antisémites cherchant à restreindre les pratiques juives. Sur les conseils des dirigeants communautaires et de leurs avocats, la communauté n’a pas officiellement réagi publiquement contre le plaignant, l’objectif principal étant d’éviter une escalade et de préserver la continuité des traditions juives.

Mais aujourd’hui, la situation a pris une tournure plus grave : les instruments rituels ont été saisis, avant même qu’un jugement n’ait été rendu par un tribunal.

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