Les cimetières à l’Assemblée Nationale

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M. Hervé Féron (socialiste, écologiste et républicain – Meurthe-et-Moselle) a posé une question écrite au Ministre de l’Intérieur (question N° 101818).

Elle nous concerne au plus haut point, et comporte quelques éléments inconnus. de

 

Texte de la question :

M. Hervé Féron attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur la question de l’inhumation des citoyens défunts. Régulièrement, les communes sont contraintes de procéder à des exhumations-crémations pour libérer des emplacements. À titre d’exemple, à Paris, sur 7 millions de défunts figurant dans les registres des vingt cimetières, on ne compte que 630 000 concessions, ce qui permet de se faire une idée du taux de rotation des emplacements. Obligées d’assurer la continuité du service public funéraire, les communes sont donc confrontées à une nécessité qui tourne souvent au dilemme. Une idée permettant de mettre fin à ce dilemme – et défendue par l’association internationale pour la défense des droits fondamentaux (AIDDF) – serait de créer des « Grands lieux de mémoire nationaux » où seraient ré-inhumés de façon dense les reliquaires exhumés. En effet, selon l’AIDDF, la France compterait plus de 10 000 carrières désaffectées qui pourraient facilement être mises à disposition des communes à cette fin par l’État. L’intérêt pour les mairies serait considérable, puisqu’elles seraient libérées de la lourde tâche de procéder à des crémations et d’entretenir des ossuaires, et elles seraient ainsi en mesure de mieux respecter le principe de repos en terre, toujours très important pour un grand nombre de citoyens. Il souhaitait attirer son attention sur cette proposition dont il voudrait connaître la faisabilité, sachant qu’elle présente de nombreux avantages tant du point de vue des communes que de celui du respect des droits des citoyens, défunts et vivants.

On attend la réponse avec une grande impatience !

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