Communiqué du BNVCA — Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme

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Toutes les entités et certains États que nous dénonçons — le Hamas, l’Iran et leurs relais régionaux, y compris l’émirat du Qatar — affichent une volonté explicite : la mort des Juifs et la disparition d’Israël.

Cette volonté ne relève pas d’un simple différend politique ou territorial : elle s’inscrit dans une logique idéologique qui se réclame de préceptes religieux et qui justifie la haine et l’élimination de l’autre.

La Charte du Hamas (1988) l’énonce sans détour en appelant au meurtre des Juifs partout dans le monde.

L’avez-vous lue, Messieurs les représentants de notre pays ?

Il est inutile de se raconter de belles histoires : le but poursuivi par les entités et les États cités n’est absolument pas la création d’un État pour les Palestiniens — dont le sort leur importe peu — mais la réalisation de préceptes religieux dont le but ultime est l’islamisation totale de la région et du monde, et l’extermination d’Israël et des Juifs. Ceci est clairement écrit dans la Charte (1988) du Hamas.

Dans cet « Orient compliqué », les idées simples ne suffisent pas, comme le comprit très vite Charles de Gaulle dans sa jeunesse.

Mais les illusions enfantines n’y ont pas leur place non plus : croire encore au Père Noël ou rester bloqué dans l’âge ingrat de la politique, c’est refuser de voir la réalité.

Ici, la raison ne suffit pas ; ce sont des passions tristes, nourries par des dogmes et des obsessions anti-juives, qui dictent la marche de ces acteurs.

Il ne s’agit pas de jouer avec l’existence des peuples. Il s’agit de la survie d’Israël, de millions de vies menacées par des doctrines étrangères à toute logique.

La France et ses dirigeants doivent cesser les postures complaisantes et les beaux discours destinés à flatter l’ego, pour enfin agir : désigner clairement les responsables, sanctionner leurs soutiens, protéger les citoyens juifs en France et défendre sans équivoque le droit d’Israël à exister.

Cela ne semble pas être l’objectif que poursuit la diplomatie française.

Paul Germon – Guy Attal

BNVCA — Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme

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