Le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer a exposé cette semaine, lors d’entretiens avec ses proches, la trajectoire possible de la suite de la campagne dans la bande de Gaza. Selon ses proches, Dermer estime que la force arabo-internationale chargée de désarmer la bande de Gaza ne réussira pas sa mission — et que l’armée israélienne (Tsahal) sera contrainte d’entrer à nouveau dans la bande de Gaza.
D’après un reportage sur la chaîne 14, le ministre des Affaires stratégiques, qui devrait quitter le gouvernement le mois prochain, considère que les accords imminents concernent principalement la Syrie et le Liban ; à la suite des opérations militaires réussies contre le Hezbollah et de l’effondrement du régime d’Assad, il est possible d’obtenir des avancées diplomatiques.
La situation est différente pour Gaza : Dermer estime non seulement que la force arabo-internationale que tente d’organiser l’administration américaine échouera, mais que cet échec donnera à Israël le crédit politique nécessaire pour reprendre les hostilités.
Quoi qu’il en soit — que la force arabo-internationale réussisse ou échoue et que la lutte reprenne — Dermer ne sera probablement plus en poste pour en être témoin.
Le ministre devrait quitter le gouvernement le mois prochain — en partie à cause des manifestations et des souffrances que celles-ci infligent à son épouse et à ses enfants. Pour l’heure, le Premier ministre n’a pas réussi à le faire revenir sur sa décision, qui doit être mise en œuvre prochainement.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, qui a visité Israël ce week-end, a déclaré depuis le poste de commandement américain établi à Kiryat Gat, en évoquant le démantèlement de la bande : le démantèlement du Hamas doit inclure les tunnels et les roquettes. « Nous devons comprendre que de l’autre côté de la ligne jaune il y a encore des terroristes qui commettent des violences contre leur propre population », a dit Rubio. « Il faut gérer cela pour être sûr qu’il n’y ait pas de surprises au-delà de cela. »
