Des banques sud-africaines impliquées dans le financement du Hamas

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Les investigations menées par le Jerusalem Post ont récemment mis en lumière un réseau d’organisations sud-africaines impliquées dans le financement du groupe terroriste Hamas, à travers la Fondation Al-Quds. Ces révélations mettent en évidence l’utilisation de comptes dans des banques sud-africaines renommées telles que Standard Bank, Nedbank et Absa.

La Fondation Al-Quds, créée à Beyrouth en 2001, a été identifiée comme une entité qui collecte des fonds pour le Hamas sous le prétexte d’activités caritatives. Les autorités américaines et israéliennes ont déjà sanctionné cette organisation pour son lien étroit avec le Hamas, interdisant ses activités et gelant ses avoirs.
Malgré ces sanctions, la Fondation Al-Quds maintient ses opérations à l’échelle mondiale, avec des ramifications dans plusieurs pays. En Afrique du Sud, une organisation enregistrée sous le nom de « Fondation Al-Quds SA » a été identifiée comme une branche locale de cette entité controversée. Le directeur actuel de cette branche, Cheikh Ebrahim Gabriels, est une figure ayant des antécédents avec des organisations associées au financement du Hamas.
La Fondation Baitul Maqdis, une entité prétendument à but non lucratif, est également impliquée dans ce réseau complexe. Elle agirait comme un proxy, facilitant les transferts de fonds au nom de la Fondation Al-Quds. Les comptes bancaires utilisés appartiennent à des institutions majeures en Afrique du Sud, notamment Standard Bank et Nedbank.
Malgré des tentatives de dissimulation, ce réseau semble avoir été découvert lorsqu’un problème a été rencontré avec le compte de la Fondation Al-Quds auprès de la banque Absa. Pour contourner ces problèmes, les opérations financières ont été acheminées via la Fondation Baitul Maqdis.
Il est à noter que Cheikh Hamid al-Ahmar, un homme d’affaires yéménite basé en Turquie, serait responsable de ces transactions depuis l’Afrique du Sud vers le réseau affilié au Hamas au Liban. Al-Ahmar est connu pour ses liens étroits avec les groupes terroristes et a exprimé son soutien aux actions du Hamas.
Les banques sud-africaines impliquées dans ce réseau ont réagi en soulignant leurs politiques strictes de conformité aux normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Nedbank, par exemple, a déclaré qu’elle prendrait des mesures nécessaires en cas d’activités illégales ou suspectes sur les comptes clients.
Ces révélations soulignent la nécessité d’une vigilance accrue dans le secteur financier international pour prévenir le financement du terrorisme et garantir la conformité aux lois et régulations en vigueur. Les autorités compétentes sont appelées à enquêter plus en profondeur sur ces allégations afin de garantir la sécurité et la stabilité financière à l’échelle mondiale.

 

Jforum.fr

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