Une question se pose : qui peut bien être derrière cette campagne ignoble ?
Par Eden Levi Campana
Depuis plusieurs jours, des camions recouverts de messages politiques en lien avec Gaza circulent dans les rues de Paris. Les véhicules affichent des slogans pro palestiniens accompagnés de visuels percutants : enfants en pleurs, drapeaux, et textes multilingues peints en lettres rouges dégoulinantes.
Parmi les phrases visibles sur les flancs et l’arrière des camions :
« Les enfants de Palestine méritent une enfance, pas une guerre. »
« Ils tuent les enfants et le monde continue de défiler en silence. »
« Notre silence les tue. »
En grosses lettres se détache « Viva Palestina ». Les slogans accusateurs sont écrits en arabe, en anglais et en français.
Les camions ont été filmés et photographiés notamment dans le 19e arrondissement et à Neuilly-sur-Seine. Des secteurs connus pour leur forte présence juive.
Leurs passages tonitruants dans ces quartiers n’a rien d’anodin, et n’a pas manqué de provoquer l’inquiétude de nombreux habitants. Les plaques d’immatriculation tunisiennes sont clairement visibles. Aucun logo d’associations ou d’organisations militantes ne sont indiqués sur les véhicules.
L’opération, bien que très visible, semble orchestrée de manière à rester difficilement traçable. Ce n’est pas seulement le contenu des messages qui interrogent, mais aussi et surtout le choix des lieux.
En ciblant volontairement des quartiers identifiés comme juifs, les initiateurs de cette campagne exposent une population à des risques intolérables en termes de sécurité.
Aucune revendication officielle n’a été publiée. Qui est derrière cette campagne ignoble ?
Eden Levi Campana